UNIVERSITÉINTER-AGES de ROYAN 53 bis, boulevard Franck Lamy - Résidence les Explorateurs Ilôt François Fresneau - 17200 ROYAN Tél. 05 46 05 47 24 - 06 87 35 67 83 e-mail : uiaroyan1@ : www.uiar.fr Permanences : lundi 14h à 17h mardi 9h à 12h mercredi et jeudi 9h à 12h / 14h à 17h PROGRAMME UNIVERSITAIRE 2018 - 2019 251260(of 500) Essais gratuits de Etudier | « Fantaisie » de Gérard de Nerval – 1832 Introduction Le poème « Fantaisie », est tiré du recueil Odelettes, composé aux Dissertations Sujets Fiches de lecture Tableau de Bord S'inscrire Home Page Gérard Corbiau. Gérard Corbiau Page 26 sur 50 - Environ 500 essais lecture analytique "fantaisie" Gérard de Nerval 691 mots | Bonjour Cette semaine, je vous propose de découvrir la première partie des "Replay" d'Arte. "Replay" est une collection de huit films courts qui réinterprète en plan séquence les scènes les plus marquantes des plus grands classiques du Théâtre français. Chaque œuvre est adaptée dans un univers contemporain en faisant le focus sur une scène célèbre de Découvrezles poèmes de Rosemonde Gérard, auteur française. Poésies 1 2 3. Auteurs; Thématiques; Œuvres analysées; Contactez-nous; Accueil > Poèmes par auteur > Rosemonde Gérard . Poésies de Rosemonde Gérard . Découvrez les œuvres de Rosemonde Gérard, auteur française. La ronde des mois; Poésies les plus vues. Chanson des Escargots qui vont à En1890, Edmond Rostand a épousé la poétesse Rosemonde Gérard, avec qui il a deux fils, Maurice et Jean. De son vivant, il est fait commandeur de la Légion d'honneur et est élu à l Pourla décoration de sa maison, Edmond Rostand fait appel à de nombreux artistes. Gaston La Touche (1854-1913), coloriste, réalise la frise du Grand Hall ainsi que les quatre médaillons en trompe-l’œil de la salle à manger.Ce peintre, ami d’Edouard Manet et d’Edgar Degas, illustre ici un poème de Victor Hugo, La Fête chez Thérèse, dont Rostand est un fervent admirateur. dimportance que donna Jacot à son vin de Malaga, faillit tuer 'oiseau d'un coup de poing etc. etc. Ducas HIPPOLITE publia des chansons pleines de verve ou de mélancolie. Dans une de ses lettres, le poète parlant de lui-même, dit ceci : " Ma poésie à moi, c'est la poésie des pleurs, parceque je suis malheureux ; c'est la poésie des souvenirs, parce que je fus heureux un Lesmédailles conçues spécialement pour l’exposition sont une réinterpretation moderne et poétique d’un motif classique en bijouterie, rendu célèbre par le bijoutier lyonnais Alphonse Augis lorsqu’il grava sur une médaille un vers d’un poème de Rosemonde Gérard à son mari Edmond Rostand: “Plus qu’hier et moins que demain”, testament d’un amour éternel. Figaro: journal non politique -- 1912-01-04 -- fascicules. Etrennes ~e;~o~~e 8~ I~ ~ilre. ̃ SALONS '̃•. Mme L.-L. Klotz reprendra ses réceptions au ministère des finances, à partir du mercredi 10 janvier 1912, à quatre heures. En raison de son deuil, Mme Marcel Delànney, femme du préfet de la Seine, ne pourra faire ni recevoir de visite cet hiver. Le comte et la comtesse RosemondeGérard était une poétesse de talent qui s’est totalement dévouée à l’art et la gloire de son mari, Edmond Rostand. On chuchote même qu’elle aurait suggéré la trame du Cyrano de Bergerac ! Sa poésie enchanta toute son époque et ses vers firent souvent l’objet d’adaptations musicales populaires, notamment par 5Blpl. Au sommet de notre riche répertoire théâtral, il est une pièce qui se distingue par son sujet, rarement évoqué à longueur d'alexandrins l'appendice nasal. Mais quel nez que ce nez-là » ! Et quel succès pour Edmond Rostand, le père de Cyrano de Bergerac ! Pourtant cet auteur à contre-courant reste trop souvent réduit à une seule œuvre. Cent ans après sa mort, découvrons comment cet homme fragile a réussi à surmonter son mal de vivre pour illuminer de son originalité la Belle Époque. Lever de rideau Il était ce qu’il est, en somme, aujourd’hui plutôt silencieux et concentré », expliqua plus tard madame Rostand de son fils aîné sur lequel elle n'a cessé de veiller avec attention. Pour ses parents, voir grandir le petit Eddy né en 1868 dans une maison du sud de la Canebière est un bonheur de chaque jour. Son père Eugène, administrateur à la Caisse d'Épargne des Bouches-du-Rhône et poète à ses heures, a de l'ambition pour ce garçon qui ne doit pas détonner au milieu des puissantes familles marseillaises de son entourage. Le parcours semble tout tracé baccalauréat en Sorbonne puis diplomatie. Mais le jeune homme n'a de goût que pour les vers et passe son temps libre au théâtre en attendant cette gloire qui ne va pas manquer de l'appeler. Pour patienter, il peut compter sur Louise-Rose Gérard, jeune fille de la meilleure société qui préfère se faire appeler Rosemonde et qui, comme lui, aime à taquiner l'alexandrin. Ce couple de rêveurs mièvres », comme il aime à définir le duo qu'il forme avec sa fiancée, est prêt à conquérir Paris et le monde du théâtre. Sa première pièce, un vaudeville poussif, Le Gant rouge 1888, est un four salué par un cruel N'insistons pas ! » dans Le Figaro. Pourtant, ils insistent ce sera Les Musardises 1890 pour lui et Les Pipeaux 1889 pour elle, avec un prix de l'Académie française à la clé. En 1890, c'est le mariage suivi de la naissance de Maurice l'année suivante, puis de Jean quatre ans après. Reste à Edmond à acquérir la notoriété tant souhaitée. Ne pas l'aimer, c'était impossible ! Sacha Guitry se souvient ici de la surprise qu'il a ressentie lors de sa première rencontre avec Edmond Rostand. Je le voyais pour la première fois et ma surprise fut très grande. Pourtant, je savais bien qu'il était chauve, qu'il portait un monocle, une cravate qui faisait deux fois le tour de son cou et de petites moustaches dont les pointes étaient relevées - et même j'aurais pu dessiner son profil de mémoire tant ses portraits et ses caricatures avaient été reproduits depuis deux ans, depuis la première de venait donc ma surprise ? [...] bien plus que son étonnante cravate, l'homme du jour, le poète que l'on comparait à Hugo, celui que déjà guettait l'Académie, Edmond Rostand était un jeune charme physique était irrésistible. Il n'était pas beau il était joli. Petit, très mince et très fragile, il attirait. Tout ce que ses œuvres contenaient de force et de santé, il paraissait s'en être dépouillé pour pas l'aimer en le voyant, c'était presque impossible bien qu'il ne fût pas exempt d'un certain ridicule, qui n'était dû qu'à son excessive élégance. Trop de recherches dans son costume et pas assez de trouvailles. En vérité il n'était ni à la page ni à l'heure. Il se mettait en redingote le matin, en jaquette le soir et il portait des cols dont la forme datait de plus de dix années » Sacha Guitry, À Bâtons rompus, 1981. Sous l'aile de la Divine Ce n'est pas si facile d’inscrire son nom à la suite de Racine et Hugo la pièce suivante de Rostand, Les Deux Pierrots, est refusée par le doyen de la Comédie-Française sous prétexte… qu'il a trop de Pierrots ! ». Les portes de l'auguste institution s'ouvrent finalement en 1894 pour la comédie Les Romanesques qui rencontre un vrai succès auprès des critiques. À 26 ans, Paris s'offre enfin à lui ! À l'heure où le pays se déchire autour de l'affaire Dreyfus, Rostand n'a qu'un seul soucis qui va jouer sa Mélissinde, la Princesse lointaine 1895 médiévale dont est tombé amoureux le troubadour Joffroy Rudel ? Pour cette mauvaise aux yeux puissants », un nom s'impose Sarah Bernhardt. Vedette absolue de l'époque, la Divine » prend les choses en main, engage Lucien Guitry, supervise les somptueux décors installés dans son propre théâtre de la Renaissance et fait appel à un jeune artiste tchèque, Alfred Mucha, pour réaliser l'affiche du spectacle. Cette collaboration, qui aurait dû faire des étincelles, ne peut rien face à l'ennui du public qui se contente d'admirer les rubis censés couvrir la scène. Échec critique et financier, la pièce est cependant une étape capitale dans la carrière de Rostand qui trouve auprès de sa Très Grande » une alliée de poids qui va lui ouvrir bien des portes. On commence à se presser dans le salon de Rosemonde mais Jules Renard remarque bien que l'âme charmante et trouble » de son ami est en peine. La tristesse est en effet de plus en plus présente chez l'écrivain, la tentation de l'abandon de plus en plus forte. C'est de nouveau Sarah, sa reine de l'attitude et princesse des gestes » qui vient à son secours en l'obligeant à signer une nouvelle pièce à sa gloire, La Samaritaine 1897. C'est un succès mais Rostand a déjà la tête ailleurs J'aime bien mieux Cyrano de Bergerac que je suis en train d'écrire » avoue-t-il à Renard. Le nez de la gloire Ce Cyrano n'est pas un étranger pour Rostand qui l'a découvert au lycée, lors de ses études sous la surveillance de Pif-Luisant, le pion. Il connaît tout de cet auteur du XVIIe siècle, philosophe parisien adroit de la plume et de l'épée, blessé au siège d'Arras et mort d'avoir reçu un bout de bois sur le crâne. Beau sujet d'inspiration ! Rostand en fait un Gascon au nez interminable et à la langue bien pendue, poète à ses heures et amoureux fou de sa cousine. De l'humour, de l'action, des sentiments... Rajoutez un balcon et un quiproquo, quelques vers admirables et la recette est parfaite ! Pourtant le dramaturge n'y croit pas Pardon, oh ! pardonnez-moi, mon ami, de vous avoir entraîné dans cette désastreuse aventure » implore-t-il le soir de la première 1897 en allant voir Coquelin. Le comédien vedette, qui n'a cessé de l'encourager, n'a de son côté aucun doute son pays qui pleure encore la défaite de Sedan va adorer le héros enfantin mais brave. Comment ne pas céder au charme de ce grand frère bienveillant à l'oblongue capsule » et au grand cœur qui cache derrière son sourire ses blessures et humiliations ?... Publié ou mis à jour le 2020-07-07 130502 6 avril 2017 4 06 /04 /avril /2017 1230 La pièce d’Alexis Michalik assure au poète Edmond Rostand une Résurrection dans le monde du théâtre. Un célèbre acteur de l’époque, Coquelin, fait un superbe matamore, qui n’est pas l’un des moindres agents de cette création. Nous sommes pris par une mise en scène qui donne leur place aux tensions et aux joies extrêmes de l’écriture. Nous voyons Edmond assis à son bureau pour écrire Cyrano en alternance avec des créanciers qui lui mettent le couteau sous la gorge. Edmond le créateur, le démiurge, affublé d’une femme au foyer avec deux enfants en bas âge, Rosemonde Gérard voir photo... À la différence de Cyrano, Edmond, la pièce, ne rebat pas les cartes des liens familiaux ni des valeurs sociales. L’heure et demie de spectacle se déploie comme un sortilège où se drapent d’excellents comédiens, dont une très jeune Roxane sensible à la poésie d’Edmond Rostand, une fan » avant la lettre, qui admire sans écrire, noyant dans l’harmonieuse beauté de son visage nos débats contemporains sur la création féminine. Il en ressort une Rosemonde Gérard 1866-1953, l’épouse d’Edmond Rostand, dépossédée de son génie poétique. Une technique dramatique ou un oubli ? Le sort des femmes ou le constat terrible de leur ignorance ? Le Nom de la rose vs Rosemonde. Un univers de fantaisie n’est pas une scène de contestation, certes, mais nous sommes si de la réalité que c’en est agaçant. Dans un simple respect de véracité, le talent de Rosemonde Gérard devait être représenté. Âgé de trente-deux ans, Alexis Michalik est en droit d’ignorer une poétesse du XXe siècle — que je n’ai pas réussi à publier sur la Toile, car ses poèmes ne sont pas libres de droits —, mais peut-il traiter une poétesse tombée dans l’oubli en présentant tous les stéréotypes sociaux construisant la signification du démiurge, de l’auteur, du grand homme, cette masculinité unilatéraliste étant fondée sur l’asservissement voire le sacrifice d’une femme ? Luttons pour les roses… » 1 En 2017, il est donc encore possible d’imposer cela... Je n’ai pas été la seule à ressentir le rôle de l’épouse du grand homme » comme une trahison. N’est-il pas douloureux qu’une pièce au rythme prenant nous exonère de nos devoirs de gratification d’une poétesse ? Je ne suis pas la seule non plus à aimer la poésie exquisément désintéressée de Rosemonde Gérard, primée à l’âge de vingt-quatre ans par l’Académie française — Les Pipeaux, 1889. Edmond Rostand était inconnu. Rosemonde Gérard, avec Lucie Delarue Mardrus, Amélie Murat et toutes les autres poétesses de la Belle Époque »2 a édifié une œuvre essentielle au XXe siècle. La voir ainsi traitée, rendue jalouse de Roxane qui n’a pas à pouponner deux enfants, accrédite le mouvement actuel qui veut séparer l’art des mascus » de celui des femmes. Nous entendons le nom de Rosemonde déformé par Sarah Bernard, dans une scène où l’admirable poétesse est montrée en bonne femme qui met la bouillie dans la bouche ses enfants ça ne s’invente pas !. Wikipédia indique que Rosemonde Gérard a interprété Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt lui donnant la réplique en Cyrano ». Comble d’éreintement de la créatrice, l’actrice qui endosse le rôle de Rosemonde endosse à la fin celui d’une prostituée du bordel Aux Belles poules ». Le silence n’était pas assez, voilà qu’elle caquète, rappelant une des scènes les plus obscurément anti-femme du cinéma masculin, la dernière scène de Freaks Tod Browning, 1932, ancrée dans nos pensées. Nurse, femme au foyer jalouse, pute, poule qui roucoule… j’ai cru que l’éviction de la créatrice avait épuisé les clichés éculés. Hélas non ! écoutez le mot de la fin que cette pièce met dans la bouche de Rosemonde Gérard quand son mari connaît la gloire il exprime tout ce que les femmes endurent pour apprendre à se taire ! Chaque poème de Rosemonde Girard est une épure. D’autres que moi pensent qu’éteindre la gloire d’un art poétique, où l’élégance coule à flots, est désastreux. Qui dira encore que cette banalité de coteries inquisitrices est l’assise de l’inconscient viril ? La pièce connaissant un grand succès, demandons à Alexis Michalik d’acquérir des notions plus progressistes, et de promouvoir une poétesse dont la voix et la sagesse ont nourri Edmond », et ses fils.… 1. pas seulement pour le pain », criaient les ouvrières grévistes du textile américain. 2. Voir Patricia Izquierdo, Devenir poétesse à la Belle Époque, étude littéraire, historique et sociologique, L’Harmattan, 2009, sur les conditions et modalités de l’essor de la poésie féminine aidée par la naissance du féminisme. ©C. Aubaude *** Pour citer ce texte Camille Aubaude, Chronique d’Edmond au Théâtre du Palais Royal », Le Pan poétique des musesRevue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques Lettre n°10, mis en ligne le 6 avril 2017. Url Dernière mise à jour le 29 décembre 2021 à la demande de l'autrice. Mise à jour affectuée par Aude Simon © Tous droits réservés Retour au sommaire ▼ Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous Le Pan poétique des muses - dans La Lettre de la revue LPpdm Rosemonde, mère si jeune de mon opère, Je revois le portrait où vous étiez en noir Vous étiez si jolie, ô ma blonde grand’mère, Que, devant ce portrait, chacun venait s’asseoir. La robe de satin, presque d’un noir d’ébène, Vous faisait ressortir comme une pâle fleur ; Et vous aviez autour du cou, sur une chaîne, Deux fameux diamants donnés par l’Empereur. Le portrait vit toujours avec son paysage ; Le collier brille encore ; et le charmant visage Garde au fond du passé ses regards absolus ; Mais le nom rayonnant, le nom qu’un tendre geste Voulut faire passer sur mon front trop modeste, Le nom, dépaysé, ne se reconnaît plus…

poème de rosemonde gérard à son mari edmond rostand