liséespar les poilus et que l’on appelle désormais, « artisanat des tranchées », ou plutôt, suivant un usage anglo-saxon, « art des tranchées4 ». Cette déno-mination s’impose d’ailleurs particulièrement bien ici, dans la mesure où il s’agit de productions sans utilité affirmée et à but avant tout décoratif. Les douilles décorées, un objet commun « L’art des Cequi m’a le plus impressionné ce sont les objets et décorations que les Poilus fabriquaient avec des objets de la guerre (obus, crosses, grenades.) Manon : Qu’est-ce que la « journée du Poilu » ? La journée du poilu, c'est une journée consacrée aux poilus (les gens se réunissaient pour parler de leurs soldats) pour leur redonner le moral pendant cette guerre très difficile Nousavons pu voir aussi de nombreuses vitrines dans lesquelles se trouvaient des armes de l'époque, des objets fabriqués par des poilus, du matériel de chirurgie Comme pour l'exposition précédente, le maître nous avait préparé un questionnaire dont les réponses se trouvaient sur les panneaux et dans les vitrines. Sibeaucoup de briquets ont été fabriqués par les poilus bien d'autres ont été manufacturés info La grande guerre d'apres les briquets de poilus et autres objets de tranchées par François Moser et Maurice Chapelant 7 | 5. Commenter # Posté le samedi 29 décembre 2018 12:59. Modifié le samedi 29 décembre 2018 13:34. Amis 0; Tweet; Nousy trouvons un témoignage remarquable sur des objets, longtemps considérés par les historiens comme du « bricolage de poilus » mais qui, aujourd’hui, occupent un champ spécifique croisant celui surl’inclusion des artefacts fabriqués par les soldats, s’agissant de produits non industriels qui sustentent un marché à l’arrière, mais qui désignent aussi une catégorie d’objets d’art populaire7. Dès 1915, les expositions en France présentent couramment les artefacts produits par les soldats sur le front ou dans les hôpitaux militaires. Ces objets d’art populaire Lannée 2014 restera dans toutes les mémoires pour nous avoir rappelé, à travers différentes manifestations, ce que fut cette guerre 14-18, que ce soit la vie des poilus dans les tranchées Etdepuis il possède près de 200 objets fabriqués artisanalement par les Poilus pendant la guerre 1914-1918, sur les sites de combats, plaines, forêts, collines, tranchées Découvrez l'extraordinaire collection de Laurent Paul-Constant dans L'Observateur du Douaisis du jeudi 13 décembre 2012 Voiciquelques objets fabriqués par les poilus dans la tranchée. Retrouvez la fonction des objets numérotés (à quoi servent-ils?) : 1-Faciliter son quotidien / 2-Offrir un cadeau / 3- Se souvenir d'une grande bataille / 4- Afficher son patriotisme / 5- Caricaturer l'ennemi / 6- Se porter-chance / 7-Prier Douille Cendrier porte allumettes Collection particulière en laiton d’obus Certainsde ces objets sont fabriqués par les poilus dans leurs tranchées. Feuilles de chêne ajourées. Travaux de poilus exécutés avec une aiguille ou une fine lame de couteau. Tabatière dite queue de rat, réalisée avec une écorce de bouleau. Tabatière dite queue de rat, celle-ci taillée dans un os. Coupe-papier bois Briquets et Pyrogène mJX8QUZ. Les cartes postales en disent long sur le quotidien dans les tranchées. © Crédit photo Photo reproduction/Dr Publié le 29/04/2014 à 0h00 Parfois émouvants, souvent étonnants sont les objets fabriqués par les poilus, dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Près de Cognac, Albert Robin les collectionne depuis plus de quarante ans, après avoir commencé à récupérer des briquets de toutes sortes, dont ceux des soldats de 14-18. Bien sûr, ce passionné qui viendra jeudi 1er mai à la salle des fêtes de Pérignac, n’amènera pas toute sa collection qui compte plus de 25 000 objets, documents ou photos. La vie dans les tranchées Présentée ici, ce sera un aperçu de la vie dans les tranchées durant la Première Guerre mondiale ». Plus particulièrement des objets de la vie courante, principalement en laiton, récupérés sur les douilles d’obus, et que les hommes vont marteler et affiner au mieux. Ainsi briquets, couteaux, encriers, bagues, ou porte-plume deviendront le quotidien d’une vie d’enfer. Et les courriers émouvants devraient également apporter une réflexion sur cette période noire qui a débuté il y a bientôt un siècle. À noter que cette exposition se déroule dans le cadre du Salon des collectionneurs et artisans d’art qui a lieu chaque année lors de la brocante du 1er mai à Pérignac. Tél. 06 87 84 60 80. La vie dans les tranchées et à l'arrière Je profite du travail réalisé à Auzon en Haute Loire pour l'exposition sur la grande guerre pour vous présenter en plusieurs articles les différents thèmes abordés . La vie au quotidien dans les tranchées 1914-1918 La tranchée, c’est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’ y distraire. Les illustrations sur la table vous montrent les diverses constructions et les conditions de vie. La vie dans les tranchées a souvent été horriblement dure le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nauséabondes, l’absence presque totale d’hygiène et le ravitaillement mal assuré. La pluie et la boue ont été de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible était la relève qu’ils vivaient comme un véritable supplice malgré leurs moments de temps libres. La nourriture est l’une des premières préoccupations du combattant, un problème quotidien et essentiel. Les cuisines sont à l’arrière. On désigne donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvée de ravitaillement. Les hommes partent avec des bidons jusqu’aux cuisines régimentaires et reviennent les livrer en première ligne. La nourriture est froide, quand elle arrive. Les combattants sont en général assez mal nourris lorsqu’ils sont dans les tranchées. La ration est de 750 grammes de pain ou 700 grammes de biscuit, 500 grammes de viande, 100 grammes de légumes secs, du sel, du poivre et du sucre. Les repas sont souvent arrosés de vin, dont chaque ration est souvent importante pour le combattant. En hiver, c’est le vin chaud, épicé. La nourriture principale du soldat reste le pain. Le soldat porte une ration de combat, composée de 300 grammes de biscuit, dit pain de guerre », et de 300 grammes de viande de conserve, du Corned beef. Les soldats ont chacun un bidon de un à deux litres d’eau. Pour la purifier, ils y jettent des pastilles ou la font bouillir. Lors des combats intenses, le ravitaillement en eau des soldats de première ligne est mal assuré. La nourriture influe beaucoup sur le moral des troupes. La qualité de l’alimentation joue également sur l’état physique du soldat ; les cas de dysenteries et de maladies intestinales sont fréquents. La faim, la soif et le besoin de sommeil dominaient la vie quotidienne des hommes des tranchées. Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d’importantes masses de terre. Elles sont parfois décorées, mais l’atmosphère y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d’organiser leurs tranchées. La vie dans les tranchées a développé les sens des poilus, à force de se guider la nuit sans éclairage dans les tranchées. A l'arrière et en marge des tranchées . Cette vie était pénible, dans la boue gluante et sans hygiène. Le manque d’eau pour la toilette et la saleté des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de l’arrière les Epilés ». Un poilu a dit » nous sommes les naufragés de cet océan de boue. Je nous vois emportés par une houle molle, où rien de tient droit et sur lequel dansent des croix de bois . Les douches étaient sommaires et étaient parfois installées en 2ème ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la » corvée des douches . Parfois ils n’avaient pas d’eau pour leur toilette ou pour se raser. Rares sont les carnets ou les livres de souvenirs qui mentionnaient comme un plaisir ses soins accomplis en plein air, dans de mauvaises conditions de confort et de température. La crasse, la chevelure et la barbe à l’abandon qui était justifiée par l’obligation de ne ni se déchausser ni se déshabiller n’a pas entrainer un mauvais état physique général. La vie dans les tranchées n’est pas la même pour tous, elle varie selon le grade et l’emploi. Tout dépend de sa ligne et de son poste. Les mitrailleurs font souvent des envieux, car ils sont en arrière et ont une sécurité presque luxueuse, le sol est sec et on peut même s’organiser pour le travail personnel. Chaque jour, les poilus recevaient des colis de leur famille, remplis de nourriture et de vêtements, mais surtout de jambons et de saucissons d’origine locale, de pâtée, de rillettes et de confits grassement fabriqués à la ferme, mais aussi de gâteaux. Tous ces cadeaux, les poilus les partageaient avec leurs confrères de tranchées. Pendant les temps libres, certains fabriquaient des objets. L’artisanat des tranchées inspira beaucoup d’horreurs, fabriquées à l’arrière par des récupérateurs sans scrupules. Les objets qu’ils fabriquaient étaient revendus par la suite. Chargé de la distribution du courrier le vaguemestre est celui qu’on adule où qu’on déteste, selon qu’il apporte des nouvelles de vos proches ou qu’il n’amplifie leur silence. A partir de l’année 1915, il ne faut plus que trois jours pour qu’une lettre parvienne à son destinataire, autant dire… une éternité quand même. Le tabac et le vin le réconfort des soldats Si les estomacs ne crient pas famine... la pénurie d’eau assèche les gorges. L’eau potable se fait rare. Les hommes se rasent avec le café ! Ils en viennent à implorer le dieu Pinard qu’ils savent plus généreux. Le gros rouge coule à flots et l’alcoolisme se développe insidieusement dans les tranchées. Quand ce n’est pas avec le vin c’est avec le tabac que les hommes trouvent du réconfort. Les accros au "perlot" forment une petite communauté reconnaissable à ses rites. AccueilCultureMusique En partenariat avec Qobuz, plateforme musicale haute qualité Publié le 17/11/2014 à 1312, Mis à jour le 17/11/2014 à 1313 Boîtes de conserve en guise de percussions, bouteilles transformées en xylophones... sont les instruments que maniaient les soldats pour supporter l'abomination de la Grande Guerre. Le Hall de la chanson, à Paris, leur rend hommage. Un concert qui sonne comme un voyage dans le temps. Dans le cadre du centenaire de la guerre de 14-18, le Hall de la chanson Centre national du patrimoine de la chanson à deux pas de la Cité de la musique à Paris propose, les 22 et 23 novembre, le spectacle Concert poilu. Violoncelles fabriqués avec des caisses à munitions, casque transformé en guitare, une gourde de métal en Banjo... tels sont les étranges instruments de fortune réalisés dans les tranchées par des soldats tétanisés par la peur, qui accompagnent les chanteurs.La particularité du spectacle Concert poilu» explique Serge Hureau, le metteur en scène, est qu'on a reconstitué nous-mêmes les instruments que les poilus fabriquaient dans les tranchées. Vous avez, entre autres, une guitare dans un casque, une contrebasse, un violon et une deuxième guitare créés dans des boîtes d'emballage d'obus».L'instrument phare de cette collection hétéroclite, est le Poilu», un violoncelle fabriqué dans le bois d'une caisse à munitions par un soldat nommé Maurice Maréchal. Un objet historique conservé au Musée de la musique et dont la violoncelliste Emmanuelle Bertrand fit réaliser une réplique qu'elle a prêté pour les Maréchal avec son violoncelle. Musée de la MusiqueTout un arsenal musical bricolé, donc, qui accompagne des chansons écrites entre 1913 et 1918 jamais enregistrées pour certaines. À la fois par des compositeurs professionnels, à l'instar de Vincent Scotto, et des soldats amateurs sur le front, qui sur des airs existants extériorisaient, avec leurs propres mots, la peur omniprésente de mourir ou le manque rendre audible aujourd'hui ce mélange fait de bric et de broc, des arrangements ont été évidemment nécessaires Le son de ces instruments d'infortune est assez bon mais aléatoire» poursuit Serge Hureau, alors on les mêle à des instruments plus classiques et traditionnels. Pour les chansons, elles sont arrangées par quatre musiciens, qui ont gardé les mélodies». Ce sont de jeunes instrumentistes, élèves du Conservatoire de Paris qui s'attellent à l'interprétation chant, deux interprètes, Olivier Hussenet et un jeune homme encore au conservatoire supérieur d'art dramatique, Yannick Morzelle remettent ainsi au goût du jour une trentaine de chansons, parmi lesquelles la fameuse Quand Madelon...Concert poilu sur instruments d'infortune au Hall de la chanson, Pavillon du Charolais, 211, av. Jean-Jaurès XIXe. Tél. 01 53 72 43 00.

objets fabriqués par les poilus dans les tranchées