Larticle L121-10 du code des assurances dispose quâ «en cas de dĂ©cĂšs de l'assurĂ© ou d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l'assurance continue de plein droit au profit de l'hĂ©ritier ou de l'acquĂ©reur». Pour que la transmission sâopĂšre indĂ©pendamment de la volontĂ© des parties, il est nĂ©cessaire que des conditions soient rĂ©unies.
AprĂšslâarticle L. 121-17 du code des assurances, il est insĂ©rĂ© un article L. 121-18 ainsi rĂ©digĂ© : « Art. L. 121-18. â Toute clause des contrats dâassurance tendant Ă subordonner le versement dâune indemnitĂ© en rĂ©paration dâun dommage causĂ© par une catastrophe technologique au sens de lâarticle L. 128-1 Ă un immeuble bĂąti Ă sa reconstruction sur place est rĂ©putĂ©e
Vul'article L. 113-1, alinĂ©a 1er, du code des assurances : 10. Aux termes de ce texte, les pertes et les dommages occasionnĂ©s par des cas fortuits ou causĂ©s par la faute de l'assurĂ© sont Ă la charge de l'assureur, sauf exclusion formelle et limitĂ©e contenue dans la police. Au sens de ce texte, une telle clause d'exclusion ne peut ĂȘtre
LavidĂ©osurveillance â vidĂ©oprotection au travail. Les camĂ©ras de surveillance sont aujourdâhui largement utilisĂ©es sur les lieux de travail. Si ces outils sont lĂ©gitimes pour assurer la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes, ils ne peuvent pas conduire Ă placer les employĂ©s sous surveillance constante et permanente.
VersionPDF. 1 L âarticle L. 121-2 du Code des assurances prĂ©voit la couverture, par lâassureur de responsabilitĂ© civile, des dommages causĂ©s par des personnes dont lâassurĂ© est civilement responsable en vertu de lâarticle 1384 du Code civil, quelles que soient la nature et la gravitĂ© des fautes de ces personnes.
Lesarticles R 417-10 et R 417-11 du Code de la route donnent une liste des cas oĂč le stationnement est considĂ©rĂ© comme gĂȘnant. Il s'agit par exemple : Sur les trottoirs, les passages ou accotements rĂ©servĂ©s Ă la circulation des piĂ©tons. Sur les bandes et pistes cyclables ainsi qu'en bordure des bandes cyclables.
Larticle L. 121-10 du code des assurances a vocation à s'appliquer et la transmission du contrat d'assurance accessoire à une cession d'actif a lieu de plein droit. (2°Chambre civile 24 octobre 2019 pourvoi n°18-159, BICC n°918 du 15 mars 2020 et Legifrance). L'assuré peut modifier jusqu'à son décÚs le nom du bénéficiaire du contrat d'assurance sur la vie, dÚs lors que sa volonté
CommeprĂ©vu dans lâarticle L113-4 du Code des assurances, âlâassurĂ© a droit en cas de diminution du risque en cours de contrat Ă une diminution du montant de la prime. Si lâassureur nây consent pas, lâassurĂ© peut dĂ©noncer le contrat.â. Face Ă votre refus, je
Leministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-1-7 et L.162-1-8 ; Vu l'avis de la Haute Autorité de santé du 24 septembre relatif à l'inscription sur la liste des actes et prestations mentionnée à l'article L. 162-1-7 du code de la sécurité sociale de la détection antigénique du virus SARS-CoV-2 sur
Codedes assurances DerniÚre modification: 2022-07-01 Edition : 2022-07-01 Production de droit.org. Ces codes ne contiennent que du droit positif, les articles et éléments abrogés ne sont pas inclus. 2299 articles avec 5817 liens Permet de voir l'article sur legifrance Permet de retrouver l'article dans le plan Permet de lancer une recherche de jurisprudence judiciaire sur
Ikigh.
Le droit des assurances est un droit qui va impacter la conservation des Monuments Historiques puisque câest lui qui va encadrer le contrat dâassurance dommage. Revenons donc Ă certaines bases du droit des assurances. 1 La comparaison des assurances entre elles. Les assurances de personnes sont soumises au principe forfaitaire, câest Ă dire quâen cas de dommage, lâassureur peut proposer une indemnisation » dĂ©connectĂ©e du montant du prĂ©judice. Ce qui nâest pas le cas des assurances dommages qui respectent le principe indemnitaire, câest Ă dire, quâen cas de dommage, lâassureur ne peut pas proposer une indemnisation supĂ©rieure au montant du dommage. Le but du principe indemnitaire, est dâĂ©viter lâenrichissement de lâassurĂ©. LâassurĂ© peut avoir souscrit plusieurs assurances, câest la sur-assurance. Mais mĂȘme dans ce cas de figure, il ne pourra pas cumuler les indemnitĂ©s. Par contre, en cas de refus de garantie par lâune des compagnies ou dâindemnisation partielle par lâune des compagnies, il pourra demander une pleine indemnisation Ă une autre compagnie dans laquelle il a souscrit un contrat dâassurance. Le principe indemnitaire permet la subrogation de lâassureur. En somme, une fois que lâassureur a indemnisĂ© son assurĂ©, il peut se retourner contre lâassureur du fautif » pour lui demander rĂ©paration des fonds transmis Ă lâassurĂ©. On dit que lâassureur est subrogĂ© dans les droits de lâassurĂ©, puisquâil rĂ©cupĂšre la facultĂ© dâaction juridique de son assurĂ© contre lâauteur de son dommage. Cette subrogation en assurance de personnes nâest pas possible pour les assurances qui revĂȘtent un caractĂšre forfaitaire, mais reste possible pour les assurances de personnes qui revĂȘtent un caractĂšre indemnitaire prestations dâinvaliditĂ© ou des indemnitĂ©s journaliĂšres de maladie de par la loi de 1994 n° 94-678, et confirmĂ© en jurisprudence [1]. Cette distinction entre les assurances forfaitaires et les assurances indemnitaires est Ă mettre en perspective avec dâautres types de classifications comme la classification entre les assurances sur la vie et les assurances non vie, puisque les assurances sur la vie sont des assurances dâĂ©pargne non basĂ©es sur un dommage. Cette distinction entre les assurances forfaitaires et les assurances indemnitaires est Ă©galement Ă regarder Ă lâaune dâune autre distinction entre les assurances de dommage basĂ©es sur le principe de lâindemnisation et les assurances de personne qui sont majoritairement basĂ©es sur le forfait. NĂ©anmoins, certaines assurances, comme les assurances santĂ©, fonctionnent avec des garanties forfaitaires et indemnitaires. Rappelons enfin que concernant lâassurance vie du patrimoine historique cette distinction entre les assurances forfaitaires et les assurances indemnitaires peut jouer un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant si les assureurs dĂ©cident de continuer dâimplanter des garanties prĂ©voyances dans les assurances vie. Les assurĂ©s qui seront indemnisĂ©s soit suivant le principe indemnitaire soit suivant le principe forfaitaire, de leur risque invaliditĂ©, santĂ©, etc. Si les assureurs dĂ©cident Ă©galement dâinnover en implantant des garanties de service et pourquoi pas des garanties liĂ©es Ă lâannulation dâactes, alors des garanties indemnitaires et des garanties forfaitaires seront comprises dans une assurance vie qui initialement ne comportait ni lâune, ni lâautre de ces garanties. Les contrats dâassurance habitation sont des contrats multirisques qui couvrent Ă la fois les dommages causĂ©s Ă autrui RC et les dommages Ă son patrimoine dommage. Retour sur ces deux assurances confondues dans un seul contrat, trĂšs populaire. Les assurances de dommage couvrent Ă la fois les dommages qui surviennent sur des choses et la responsabilitĂ© du propriĂ©taire ou du gestionnaire. Lâassurance de chose couvre un actif patrimonial ». Exemple une habitation. Lâassurance de chose repose sur le principe de la rĂ©paration de la valeur de la chose, au moment du sinistre. Câest le principe indemnitaire posĂ© Ă lâarticle L121-1 du Code des assurances. LâassurĂ© ne doit pas pouvoir sâenrichir avec son indemnisation. Mais les parties peuvent convenir dâamĂ©nagements conventionnels lors de la souscription du contrat. Câest pour cela que la phase prĂ©contractuelle est la phase la plus importante en droit des assurances. Les amĂ©nagements sont de deux natures, des franchises et des plafonds de garanties. Il y a donc trois notions qui coexistent La valeur de la chose au jour de lâachat 1, La valeur de la chose au moment du sinistre 2, La valeur de la chose assurĂ©e qui donnera droit Ă une indemnisation 3. Lâassurance de responsabilitĂ© couvre une dette de responsabilitĂ© ». Exemple, lâobligation de rĂ©paration dâun dommage causĂ© Ă autrui. Le propre de la responsabilitĂ© civile est de rĂ©tablir aussi exactement que possible lâĂ©quilibre dĂ©truit par le dommage et de replacer la victime dans la situation oĂč elle se serait trouvĂ©e, si lâacte dommageable ne sâĂ©tait pas produit » [2]. La garantie responsabilitĂ© civile ne sera effective que dans le cas oĂč une rĂ©clamation ou une action en justice est formulĂ©e Ă lâencontre de lâassurĂ©. La responsabilitĂ© peut ĂȘtre civile quand elle concerne une personne privĂ©e [3]. Elle est administrative quand elle concerne une personne publique cf analyse jurisprudentielle dans la thĂšse. Partage assurance de chose et assurance de responsabilitĂ©. La frontiĂšre entre assurance de dommage et assurance de responsabilitĂ© est trĂšs complexe Ă rĂ©aliser Ă la lecture des contrats dâassurance, car ces derniers couvrent le risque Ă la fois en responsabilitĂ© et Ă la fois en dommage. Lâastuce qui peut ĂȘtre utilisĂ©e pour savoir si la garantie souscrite est une garantie en assurance dommage ou en assurance responsabilitĂ©, est la suivante dans la garantie, sâil nâest pas fait mention du terme responsabilitĂ© » et que le bien appartient Ă lâassurĂ© ou Ă une autre personne que lâassurĂ©, nous nous trouvons en prĂ©sence dâune garantie dâassurance de chose. Câest le raisonnement appliquĂ© par la Cour de cassation le 5 dĂ©cembre 1975 [4]. Parmi les assurances de dommages nous trouvons les assurances vĂ©hicules, les assurances habitations, les assurances pĂ©niches, les assurances Ă©questres, etc. Il existe donc un partage dans le monde des assurances entre les assurances qui protĂšgent, qui conservent, et les assurances qui financent les assurances vie, mais toutes participent Ă la transmission du patrimoine historique. 2 La coassurance et rĂ©assurance. Afin de pouvoir assurer des "grands risques", les compagnies dâassurance sâassurent elles mĂȘmes avec dâautres compagnies dâassurance. Câest la coassurance et la rĂ©assurance. Retour sur ces deux notions qui feront dĂ©bats dans lâactualitĂ© avec la crise de la covid-19 et la capacitĂ© des assureurs classiques Ă trouver de nouveaux rĂ©assureurs dans lâavenir pour assurer certains risques, comme le risque pandĂ©mique. La coassurance est lâopĂ©ration dâassurance qui permet Ă plusieurs assureurs de couvrir les risquess dĂ©tenus par un seul et mĂȘme assurĂ©, par un contrat dâassurance unique. On parle alors de division horizontale des risques puisque chaque assureur dispose dâun % du risque, prĂ©vu dans la police. DĂšs quâun sinistre survient, chaque assureur est tenu de lâindemniser en fonction de son % de risque, en contrepartie de quoi chaque assureur reçoit un % de prime correspondant au % de risque dĂ©tenu. Le contrat de coassurance est donc un contrat avec plusieurs parties Le souscripteur qui souscrit et paie les cotisations ; Le bĂ©nĂ©ficiaire qui reçoit les primes versĂ©es par lâassureur en cas de rĂ©alisation de lâĂ©vĂšnement prĂ©vu au contrat ; LâassurĂ©/lâobjet assurĂ© sur qui/lequel pĂšse le risque ; Les diffĂ©rents assureurs les co-assureurs avec un assureur reprĂ©sentant lâensemble des autres assureurs dĂ©nommĂ© lâapĂ©riteur. Un second contrat dâassurance », le mandat, est souscrit entre lâapĂ©riteur et les autres assureurs afin de dĂ©terminer quelles sont les droits et obligations de lâapĂ©riteur envers les autres assureurs dans la gestion du contrat dâassurance avec lâassurĂ© et dans la gestion des sinistres. Tous les coassureurs ne sont pas solidaires entre eux ??? câest Ă dire quâen cas de dĂ©faut de lâun des coassureurs les autres ne sont pas obligĂ©s de se rĂ©partir sa dette restante. Sauf si le mandat le prĂ©voit droit des contrats classiques - nouvel article 1134 du Code civil expressĂ©ment la solidaritĂ© ne se prĂ©sume pas » Civ 2Ăšme, 18 janvier 2006, n° MĂȘme si la jurisprudence de la Cour de cassation en matiĂšre de coassurance est dans une ligne protectrice de lâassurĂ©, en obligeant lâapĂ©riteur a rĂ©gler le restant dĂ» du sinistre avec pour charge Ă lui ensuite de rĂ©cupĂ©rer les fonds auprĂšs des autres coassureurs [5]. La Cour renvoie Ă lâapprĂ©ciation des juges du fond pour statuer sur lâengagement de lâapĂ©riteur [6]. En conclusion, la Cour de cassation renvoie aux juges du fond afin de statuer sur lâopportunitĂ© de rĂ©cupĂ©rer les fonds auprĂšs de lâapĂ©riteur, mĂȘme en lâabsence de clause le permettant. Mais la Cour ne juge pas en tant que clause abusive, les clauses qui excluent la solidaritĂ© entre les coassureurs. La coassurance est une division horizontale des risques, rĂ©partis entre plusieurs assureurs. Il existe une autre forme de coassurance » qui sâappelle lâassurance par ligne. En effet, elle reprend les principes Ă©noncĂ©s, Ă savoir une police dâassurance unique ; un mĂȘme risque dĂ©tenu par un seul assurĂ© ; plusieurs assureurs distincts. Ce qui va diffĂ©rencier la coassurance de lâassurance par ligne câest que dans le cas de lâassurance par ligne, la rĂ©partition entre les assureurs est une rĂ©partition verticale. Ainsi le premier assureur est tenu dâindemniser tous sinistres et parties de sinistres compris entre une valeur x et x+1, le second assureur est tenu dâassurer une valeur de sinistre compris entre x+1 et x+2, etc...DĂšs quâun sinistre se rĂ©alise, tous les assureurs ne sont pas sollicitĂ©s. Seuls les assureurs qui couvrent la tranche des sinistres sont sollicitĂ©s. La rĂ©assurance est lâopĂ©ration par laquelle une sociĂ©tĂ© dâassurance la cĂ©dante, sâassure elle mĂȘme auprĂšs dâune autre sociĂ©tĂ© le rĂ©assureur, pour une partie des risques quâelle a pris en charge » [7]. Imaginons un risque divisĂ© en 3 parties, la premiĂšre de 0 Ă 20%, la seconde de 21 Ă 50% et la derniĂšre de 51 Ă 100%. Si un sinistre dâune valeur de 30% intervient, alors la premiĂšre compagnie qui couvre de 0 Ă 20% indemnise de 0 Ă 20 et la seconde qui couvre de 21 Ă 50 indemnise en lâespĂšre de 21 Ă 30 le montant du sinistre. La rĂ©assurance et la coassurance sont donc des mĂ©canismes qui permettent dâassurer une stabilitĂ© aux compagnies traditionnelles. Cette stabilitĂ© est gage de sĂ©curitĂ© et de confiance pour les assurĂ©s qui auront plus facilement recours Ă ces derniĂšres pour protĂ©ger notre patrimoine historique. En cas de sinistre trĂšs coĂ»teux sur un bien historique, lâassureur fera appel Ă son rĂ©assureur pour lâaider Ă indemniser le sinistre couvert. Plus rĂ©cemment, suite Ă la crise du Covid 19, la compagnie Axa a fait appel Ă son rĂ©assureur pour lâaider Ă indemniser la perte dâexploitation de ses assurĂ©s professionnels. 3 la prescription des actions assurantielles. La prescription achĂšve le droit dâaction de lâassurĂ© contre son assureur pour que ce dernier vienne en garantie. Connaitre les principes cardinaux qui entoure ce principe, câest la garantie dâavoir recours Ă son droit. La prescription est lâextinction dâun droit, par lâĂ©coulement dâun certain laps de temps et sous les conditions dĂ©terminĂ©es par la loi ». En droit commun des contrats, ce dĂ©lai est de 5 ans. En droit des assurances, la prescription est de 2 ans, on dit que la prescription est une prescription biennale [8]. Les parties Ă un contrat dâassurance ne peuvent pas rĂ©duire ou augmenter le dĂ©lai de cette prescription, contrairement au droit commun des contrats, mais elles peuvent y renoncer quand par exemple lâassureur accepte la proposition dâindemnisation de son assurĂ©, ou quâil prend en charge la direction du procĂšs. Lâassureur a lâobligation de mentionner lâexistence de ce dĂ©lai de prescription dans son contrat dâassurance, afin quâil soit opposable Ă son assurĂ© article R112-1 du Code des assurances complĂ©tĂ© par un arrĂȘt de principe du 2 juin 2005 [9]. Quatre questions se posent alors, celle de lâapplication de la prescription, celle du point de dĂ©part de la prescription, celle de lâinterruption et celle de la suspension de la garantie. La question de lâapplication de la prescription et donc de lâarticle L114-1 du Code des assurances est importante Quand lâaction visĂ©e nâentre pas dans le cadre du contrat dâassurance, alors elle nâest pas soumise Ă la prescription biennale. Et câest donc la prescription de droit commun qui sâapplique ; Quand lâaction visĂ©e entre dans le cadre du contrat dâassurance, alors elle est soumise Ă la prescription biennale. Le Code des assurances ne donne pas la liste de ces actions. La jurisprudence fait une analyse casuistique. Ainsi lâaction directe de lâassurĂ© ne rentre pas dans le cadre du contrat dâassurance, mais lâaction en nullitĂ© entre dans cette catĂ©gorie ; La question du point de dĂ©part de la prescription biennale est trĂšs importante car câest Ă partir de cette date, que le dĂ©lai de deux ans partira. Fixer cette date, câest fixer lâespace temps pendant lequel lâassurĂ© et lâassureur peuvent introduire une action en justice ; Lâinterruption de la prescription [10] est un arrĂȘt du cours de la prescription pour des causes dĂ©terminĂ©es par la loi qui efface rĂ©troactivement le dĂ©lai Ă©coulĂ© avant le fait interruptif de sorte que si, aprĂšs ce fait, la prescription recommence, le dĂ©lai antĂ©rieur ne compte plus ». En somme, aprĂšs une interruption, câest un nouveau dĂ©lai de 2 ans qui court. Il y Ă interruption de la prescription dans les cas suivants - dĂ©signation dâun expert suite Ă sinistre avec prĂ©sence de lâassureur lors de lâexpertise. DĂšs que lâexpert est dĂ©signĂ©, un nouveau dĂ©lai de prescription commence. Ce qui signifie que lâinterruption ne concerne pas le temps de lâexpertise, ce temps est compris dans le nouveau dĂ©lai ; - envoie dâune lettre recommandĂ©e avec accusĂ© rĂ©ception dans le cas dâun litige concernant le paiement de la prime ou le rĂšglement du sinistre ; - une assignation en justice, mĂȘme devant un tribunal arbitral et mĂȘme en cas de saisine de la mauvaise juridiction, jusque la fin du procĂšs ; - un acte dâexĂ©cution forcĂ©e comme une dĂ©cision de justice ; - la reconnaissance du droit Ă garantie. La suspension de la prescription est un arrĂȘt temporaire du cours de la prescription en faveur de certaines personnes mineurs, majeurs en tutelle ou entre certaines personnes entre Ă©poux ou pour diverses causes dĂ©terminĂ©es par la loi, qui Ă la diffĂ©rence de lâinterruption nâen anĂ©antit pas les effets accomplis et se traduit par un allongement du dĂ©lai correspondant au temps de suspension ». Câest Ă dire que la suspension arrĂȘte lâĂ©coulement du temps de la prescription. DĂšs que la suspension est levĂ©e, le dĂ©lai antĂ©rieur ex 6 mois sâĂ©coule de nouveau. Ce nâest pas un nouveau dĂ©lai qui part comme dans lâinterruption de la prescription. Il y a suspension de la prescription, dans trois cas ImpossibilitĂ© dâagir,
Actions sur le document Article L121-10 En cas de dĂ©cĂšs de l'assurĂ© ou d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l'assurance continue de plein droit au profit de l'hĂ©ritier ou de l'acquĂ©reur, Ă charge par celui-ci d'exĂ©cuter toutes les obligations dont l'assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l'assureur en vertu du contrat. Il est loisible, toutefois, soit Ă l'assureur, soit Ă l'hĂ©ritier ou Ă l'acquĂ©reur de rĂ©silier le contrat. L'assureur peut rĂ©silier le contrat dans un dĂ©lai de trois mois Ă partir du jour oĂč l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert de la police Ă son nom. En cas d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, celui qui aliĂšne reste tenu vis-Ă -vis de l'assureur au paiement des primes Ă©chues, mais il est libĂ©rĂ©, mĂȘme comme garant des primes Ă Ă©choir, Ă partir du moment oĂč il a informĂ© l'assureur de l'aliĂ©nation par lettre recommandĂ©e. Lorsqu'il y a plusieurs hĂ©ritiers ou plusieurs acquĂ©reurs, si l'assurance continue, ils sont tenus solidairement du paiement des primes. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables au cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă moteur. DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012
article l 121 10 code des assurances