voilatous sur ma vie des poème et des chevaux que j'aime tant !!!!! Les poème. Centerblog. Articles; Blogs; Images; Partager sur Facebook Partager sur Twitter. Rechercher. Gérer mon blog. Ajouter en ami. A propos de ce blog. Nom du blog : mel0259 Description du blog : voila tous sur ma vie des poème et des chevaux que j'aime tant !!!!! Catégorie : Blog Photo Date de création : COLOR=green][FONT=Courier]Je te déteste toi qui te prends pour LA star alors que tout le monde dit que tu ne vaut rien, toi qui te permet de juger ce que tu ne devrais pas juger, toi qui te permet Gazettelunaire > La Gazette Lunaire. Centerblog. Articles; Blogs; Images; Partager sur Facebook Partager sur Twitter. Rechercher. Gérer mon blog. Ajouter en ami. A propos de ce LaMortEnPoemes Je ne vous quitte pas.. - Armand Voss. Si vous prenez la peine d'écouter dans le courant d'air de cette église, vous pourrez entendre ma voix qui vous dit : « Ne soyez pas triste, ne pleurez plus mon départ, où je me trouve maintenant, je suis bien ». Entouré de l'amour de ceux qui m'ont précédé, je ne souffre plus Vousdevez savoir que pour surmonter une rupture amoureuse il est nécessaire de se remettre en cause et de ne pas hésiter à sortir de sa zone de confort. Cela afin de réaliser des actions que vous n’avez pas l’habitude ou même l’envie de faire. Faites vous immédiatement la promesse de ne plus souffrir à la suite de cette rupture et lenvie de ne plus souffrir, d'oublier ne serait-ce que quelques secondes, les problèmes qui te donne envie d'en finir, de revivre dans un autre monde. les regrets, les souvenirs, la douleur,le désespoir, la peur des problèmes à venir, l'envie d'une nouvelle histoire. tu souris, tu t'amuses, pour que personne ne remarque ta tristesse, ton cœur petit a petit s'use, au point d'émettre des Estce que si je le répond plus le jour où il se décide de me parler il s’en foutra: Excuse mais tu es débile complet et oui: Est ce que je dois oublier tony: Tony m’a quitté: Thomas reviendra t il vivre chez moi en Novembre: Tony s’en foutra s’il je le quitte: Avec l’aide de Marilyne, est-ce que je Poèmemoments+une - 5 Poèmes sur moments+une. Poésie française. Liens; A Propos ; Poésie; Rechercher un poème; Poèmes; Poètes; Nouveaux poèmes; Poème moments+une - 5 Poèmes sur moments+une 5 poèmes 1 3 Phonétique (Cliquez pour la liste complète): émanâtes éminçâtes éminente éminentes éminents maçonnâtes mainate mainates mainte maintes maints manants Tondépart pour ne plus souffrir 30 Octobre 2014. Merci Twister pour 13ans d'amour, de tendresse. Donc, tu vas partir sans souffrance, mais c'est difficile,de te perdre c'est une douleur profonde mais te voir souffrir, je ne l'accepte pas. J'ai ouvert ce blog pour toi mon "pipi" je t'ai toujours appelé ainsi. Tu seras toujours avec moi et aucun autre compagnon ne te poème pour je veux mourir · poeme triste vie · poeme mourir pour ne plus souffrir · je veux mourir texte; Derniers commentaires. c est la vrai Par Anonyme, le 08.09.2018 on ressent du vécu dans ton poème !!! mais il faut lever les yeux dans le ciel voir les etoiles ,les oiseaux , Par kc, le 29.12.2016 il faut comprendre une fois pour toute que ce sentir bien ne peut venir que de nous Z5Knmp. Qu'est-ce que l'amour ? L'échange de deux fantaisies Et le contact de deux épidermes Chamfort I Eh bien ! en vérité, les sots auront beau dire, Quand on n'a pas d'argent, c'est amusant d'écrire. Si c'est un passe-temps pour se désennuyer, Il vaut bien la bouillotte ; et, si c'est un métier, Peut-être qu'après tout ce n'en est pas un pire Que fille entretenue, avocat ou portier II J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas. III Eh bien ! Sachez-le donc, vous qui voulez sans cesse Mettre votre scalpel dans un couteau de bois Vous qui cherchez l'auteur à de certains endroits, Comme un amant heureux cherche, dans son ivresse Sur un billet d'amour les pleurs de sa maîtresse, Et rêve, en le lisant, au doux son de sa voix. IV Sachez-le, — c'est le cœur qui parle et qui soupire Lorsque la main écrit, — c'est le cœur qui se fond ; C'est le cœur qui s'étend, se découvre et respire Comme un gai pèlerin sur le sommet d'un mont Et puissiez-vous trouver, quand vous en voudrez rire À dépecer nos vers le plaisir qu'ils nous font ! V Qu'importe leur valeur ? La muse est toujours belle, Même pour l'insensé, même pour l'impuissant ; Car sa beauté pour nous, c'est notre amour pour elle. Mordez et croassez, corbeaux, battez de l'aile ; Le poète est au ciel, et lorsqu'en vous poussant Il vous y fait monter, c'est qu'il en redescend VI Allez, — exercez-vous, — débrouillez la quenouille, Essoufflez-vous à faire un bœuf d'une grenouille Avant de lire un livre, et de dire J'y crois ! Analysez la plaie, et fourrez-y les doigts ; Il faudra de tout temps que l'incrédule y fouille, Pour savoir si son Christ est monté sur la croix VII Eh, depuis quand un livre est-il donc autre chose Que le rêve d'un jour qu'on raconte un instant ; Un Oiseau qui gazouille et s'envole ; — une rose Qu'on respire et qu'on jette, et qui meurt en tombant ; — Un ami qu'on aborde, avec lequel on cause, Moitié lui répondant, et moitié l'écoutant ? VIII Aujourd'hui' par exemple, il plait à ma cervelle De rimer en sixains le conte que voici, Va-t-on le maltraiter et lui chercher querelle ? Est-ce sa faute, à lui, si je l'écris ainsi ? Byron, me direz-vous, m'a servi de modèle. Vous ne savez donc pas qu'il imitait Pulci ? IX Lisez les Italiens, vous verrez s'il les vole. Rien n'appartient à rien, tout appartient à tous. Il faut être ignorant comme un maître d'école Pour se flatter de dire une seule parole Que personne ici-bas n'ait pu dire avant vous. C'est imiter quelqu'un que de planter des choux. X Ah ! pauvre Laforêt, qui ne savais pas lire, Quels vigoureux soufflets ton nom seul a donnés Au peuple travailleur des discuteurs damnés ! Molière t'écoutait lorsqu'il venait d'écrire Quel mépris des humains dans le simple et gros rire Dont tu lui baptisais ses hardis nouveau-nés ! XI Il ne te lisait pas, dit-on, les vers d'Alceste ; Si je les avais faits, je te les aurais lus. L'esprit et les bons mots auraient été perdus ; Mais les meilleurs accords de l'instrument céleste Seraient allés au cœur comme ils en sont venus. J'aurais dit aux bavards du siècle A vous le reste XII Pourquoi donc les amants veillent-ils nuit et jour ? Pourquoi donc le poète aime-t-il sa souffrance ? Que demandent-ils donc tous les deux en retour ? Une larme, ô mon Dieu, voilà leur récompense ; Voilà pour eux le ciel ; la gloire et l'éloquence, Et par là le génie est semblable à l'amour. XIII Mon premier chant est fait. — Je viens de le relire. J'ai bien mal expliqué ce que je voulais dire ; Je n'ai pas dit un mot de ce que j'aurais dit Si j'avais fait un plan une heure avant d'écrire ; Je crève de dégoût, de rage et de dépit Je crois en vérité que j'ai fait de l'esprit XIV Deux sortes de roués existent sur la terre L'an, beau comme Satan, froid comme la vipère, Hautain, audacieux, plein d'imitation, Ne laissant palpiter sur son cœur solitaire Que l'écorce d'un homme et de la passion ; Faisant un manteau d'or à son ambition ; XV Corrompant sans plaisir, amoureux de lui-même, Et, pour s'aimer toujours, voulant toujours qu'on l'aime ; Regardant au soleil son ombre se mouvoir ; Dès qu'une source est pure, et que l'on peut s'y voir, Venant comme Narcisse y pencher son front blême, Et chercher la douleur pour s'en faire un miroir. XVI Son idéal, c'est lui -Quoi qu'il dise ou qu'il fasse, Il se regarde vivre, et s'écoute parler. Car il faut que demain on dise, quand il passe Cet homme que voilà, c'est Robert Lovelace Autour de ce mot-là le monde peut rouler ; Il est l'axe du monde, et lui permet d'aller. XV Avec lui ni procès, ni crainte, ni scandale. Il jette un drap mouillé sur son père qui râle ; Il rôde, en chuchotant, sur la pointe du pied. Un amant plus sincère, à la main plus loyale, Peut serrer une main trop fort, et l'effrayer ; Mais lui, n'ayez pas peur de lui, c'est son métier. XVIII Qui pourrait se vanter d'avoir surpris son âme ? L'étude de sa vie est d'en cacher le fond... On en parle, — on en pleure, — on en rit, qu'en voit on Quelques duels oubliés, quelques soupirs de femme, Quelque joyau de prix sur une épaule infâme, Quelque croix de bois noir sur un tombeau sans nom. XIX Mais comme tout se tait dès qu'il vient à paraître ! Clarisse l'aperçoit, et commence à souffrir. Comme il est beau ! brillants comme il s'annonce en maître ! Si Clarisse s'indigne et tarde à consentir, Il dira qu'il se tue-il se tuera peut-être ; — Mais Clarisse aime mieux le sauver, et mourir. XX C'est le roué sans cœur, le spectre à double face, A la patte de tigre, aux serres de vautour, Le roué sérieux qui n'eut jamais d'amour ; Méprisant la douleur comme la populace ; Disant au genre humain de lui laisser son jour- Et qui serait César, s'il n'était Lovelace XXI Ne lui demandez pas s'il est heureux ou non ; Il n'en sait rien lui-même, il est ce qu'il doit être. Il meurt silencieux, tel que Dieu l'a fait naître L'antilope aux yeux bleus est plus tendre peut-être Que le roi des forêts ; mais le lion répond Qu'il n'est pas antilope, et qu'il a nom lion. XXII Voilà l'homme d'un siècle, et l'étoile polaire Sur qui les écoliers fixent leurs yeux ardents, L'homme dont Robertson fera le commentaire, Qui donnera sa vie à lire à nos enfants Ses crimes noirciront un large bréviaire, Qui brûlera les mains et les cœurs de vingt ans. XXIII Quant au roué Français, au don Juan ordinaire, Ivre, riche, joyeux, raillant l'homme de pierre, Ne demandant partout qu'à trouver le vin bon, Bernant monsieur Dimanche, et disant à son père Qu'il serait mieux assis pour lui faire un sermon, C'est l'ombre d'un roué qui ne vaut pas Valmont. XXIV Il en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé. XXV Un jeune homme est assis au bord d'une prairie, Pensif comme l'amour, beau comme le génie ; Sa maîtresse enivrée est prête à s'endormir. Il vient d'avoir vingt ans, son cœur vient de s'ouvrir. Rameau tremblant encor de l'arbre de la vie, Tombé, comme le Christ, pour aimer et souffrir XXVI Le voilà se noyant dans des larmes de femme, Devant cette nature aussi belle que lui ; Pressant le monde entier sur son cœur qui se pâme, Faible, et, comme le lierre, ayant besoin d'autrui ; Et ne le cachant pas, et suspendant son âme, Comme un luth éolien, aux lèvres de la Nuit. XXVII Le voilà demandant pourquoi son cœur soupire, Jurant, les yeux en pleurs, qu'il ne désire rien ; Caressant sa maîtresse, et des sons de sa lyre Egayant son sommeil comme un ange gardien ; Tendant sa coupe d'or à ceux qu'il voit sourire, Voulant voir leur bonheur pour y chercher le sien. XXVIII Le voilà, jeune et beau, sous le ciel de la France, Déjà riche à vingt ans comme un enfouisseur ; Portant sur la nature un cœur plein d'espérance, Aimant, aimé de tous, ouvert comme une fleur ; Si candide et si frais que l'ange d'innocence Baiserait sur son front la beauté de son cœur XXIX Le voilà, regardez, devinez-lui sa vie. Quel sort peut-on prédire à cet enfant du ciel ? L'amour en l'approchant jure d'être éternel ; Le hasard pense à lui, — la sainte poésie Retourne en souriant sa coupe d'ambroisie Sur ses cheveux plus doux et plus blonds que le miel. XXX Ce palais, c'est le sien ; — le serf et la campagne Sont à lui ; — la forêt, le fleuve et la montagne Ont retenu son nom en écoutant l'écho. C'est à lui le village, et le pâle troupeau Des moines. — Quand il passe et traverse un hameau, Le bon ange du lieu se lève et l'accompagne. XXXI Quatre filles de prince ont demandé sa main. Sachez que s'il voulait la reine pour maîtresse, Et trois palais de plus, il les aurait demain ! Qu'un juif deviendrait chauve à compter sa richesse, Et qu'il pourrait jeter, sans que rien en paraisse Les blés de ses moissons aux oiseaux du chemin. XXXII Eh bien ! cet homme-là vivra dans les tavernes Entre deux charbonniers autour d'un poêle assis ; La poudre noircira sa barbe et ses sourcils ; Vous le verrez un jour, tremblant et les yeux ternes Venir dans son manteau dormir sous les lanternes, La face ensanglantée et les coudes noircis. XXXIII Vous le verrez sauter sur l'échelle dorée, Pour courir dans un bouge au sortir d'un boudoir, Portant sa lèvre ardente à la prostituée, Avant qu'à son balcon done Elvire éplorée, Dans la profonde nuit croyant encor le voir, Ait cessé d'agiter sa lampe et son mouchoir. XXXIV Vous le verrez, laquais pour une chambrière, Cachant sous ses habits son valet grelottant ; Vous le verrez, tranquille et froid comme une pierre, Pousser dans les ruisseaux le cadavre d'un père, Et laisser le vieillard traîner ses mains de sang Sur des murs chauds encor du viol de son enfant. XXXV Que direz-vous alors ? Ah ! vous croirez peut-être Que le monde a blessé ce cœur vaste et hautain, Que c'est quelque Lara qui se sent méconnaître, Que l'homme a mal jugé, qui sait ce qu'il peut être, Et qui, s'apercevant qu'il le serait en vain, Rend haine contre haine et dédain pour dédain. XXXVI Eh bien ! vous vous trompez. — Jamais personne au monde N'a pensé moins que lui qu'il c'`ait oublié. Jamais il n'a frappé sans qu'on ne lui réponde ; Jamais il n'a senti l'inconstance de l'onde, Et jamais il n'a vu se dresser sous son pié Le vivace serpent de la fausse amitié. XXXVII Que dis-je ? tel qu'il est, le monde l'aime encore ; Il n'a perdu chez lui ni ses biens ni son rang. Devant Dieu, devant tous, il s'assoit à son banc. Ce qu'il a fait de mal, personne ne l'ignore ; On connaît son génie, on l'admire, on l'honore. — Seulement, voyez-vous, cet homme, c'est don Juan. XXXVIII Oui, don Juan. Le voilà, ce nom que tout répète, Ce nom mystérieux que tout l'univers prend, Dont chacun vient parler, et que nul ne comprend ; Si vaste et si puissant qu'il n'est pas de poète Qui ne l'ait soulevé dans son cœur et sa tête, Et pour l'avoir tenté ne soit resté plus grand. XXXIX Insensé que je suis ! que fais-je ici moi-même ? Était-ce donc mon tour de leur parler de toi, Grande ombre, et d'où viens-tu pour tomber jusqu'à moi ? C'est qu'avec leurs horreurs, leur doute et leur blasphème Pas un d'eux ne t'aimait, don Juan ; et moi, je t'aime Comme le vieux Blondel aimait son pauvre roi. XL Oh ! qui me jettera sur ton coursier rapide ! Oh ! qui me prêtera le manteau voyageur, Pour te suivre en pleurant, candide corrupteur ! Qui me déroulera cette liste homicide, Cette liste d'amour si remplie et si vide, Et que ta main peuplait des oublis de ton cœur ! XLI Trois mille noms charmants ! Trois mille noms de femme ! Pas un qu'avec des pleurs tu n'aies balbutié ! Et ce foyer d'amour qui dévorait ton âme, Qui lorsque tu mourus, de tes veines de flamme Remonta dans le ciel comme un ange oublié, De ces trois mille amours pas un qui l'ait noyé ! XLII Elles t'aimaient pourtant, ces filles insensées Que sur ton cœur de fer tu pressas tour à tour ; Le vent qui t'emportait les avait traversées ; Elles t'aimaient, don Juan, ces pauvres délaissées Qui couvraient de baisers l'ombre de ton amour, Qui te donnaient leur vie, et qui n'avaient qu'un jour ! XLIII Mais toi, spectre énervé, toi, que faisais-tu d'elles ? Ah ! massacre et malheur ! tu les aimais aussi, Toi ! croyant toujours voir sur tes amours nouvelles Se lever le soleil de tes nuits éternelles, Te disant chaque soir Peut-être le voici Et l'attendant toujours, et vieillissant ainsi ! XLIV Demandant aux forêts, à la mer, à la plaine, Aux brises du matin, à toute heure, à tout lieu, La femme de ton âme et de ton premier vœu ! Prenant pour fiancée un rêve, une ombre vaine, Et fouillant dans le cœur d'une hécatombe humaine, Prêtre désespéré, pour y chercher ton Dieu. XLV Et que voulais-tu donc ?-Voilà ce que le monde Au bout de trois cents ans demande encor tout bas Le sphinx aux yeux perçants attend qu'on lui réponde Ils savent compter l'heure, et que leur terre est ronde Ils marchent dans leur ciel sur le bout d'un compas' Mais ce que tu voulais, ils ne le savent pas. XLVI Quelle est donc, disent-ils,. cette femme inconnue, Qui seule eût mis la main au frein de son coursier ? Qu'il appelait toujours et qui n'est pas venue ? Où l'avait-il trouvée ? où l'avait-il perdue ? Et quel nœud si puissant avait su les lier, Que, n'ayant pu venir, il n'ait pu l'oublier ? XLVII N'en était-il pas une, ou plus noble, ou plus belle, Parmi tant de beautés, qui, de loin ou de près, De son vague idéal eût du moins quelques traits ? Que ne la gardait-il ! qu'on nous dise laquelle. Toutes lui ressemblaient, — ce n'était jamais elle, Toutes lui ressemblaient, don Juan, et tu marchais ! XLVIII Tu ne t'es pas lassé de parcourir la terre ! Ce vain fantôme, à qui Dieu t'avait envoyé, Tu n'en as pas brisé la forme sous ton pied ! Tu n'es pas remonté, comme l'aigle à son aire Sans avoir sa pâture, ou comme le tonnerre Dans sa nue aux flancs d'or, sans avoir foudroyé ! XLIX Tu n'as jamais médit de ce monde stupide Qui te dévisageait d'un regard hébété ; Tu l'as vu, tel qu'il est, dans sa difformité ; Et tu montais toujours cette montagne aride, Et tu suçais toujours, plus jeune et plus aride, Les mamelles d'airain de la Réalité. L Et la vierge aux yeux bleus, sur la souple ottomane, Dans ses bras parfumés te berçait mollement ; De la fille de roi jusqu'à la paysanne Tu ne méprisais rien, même la courtisane, À qui tu disputais son misérable amant ; Mineur, qui dans un puits cherchais un diamant. LI Tu parcourais Madrid, Paris, Naple et Florence ; Grand seigneur aux palais, voleur aux carrefours ; Ne comptant ni l'argent, ni les nuits, ni les jours ; Apprenant du passant à chanter sa romance ; Ne demandant à Dieu, pour aimer l'existence, Que ton large horizon et tes larges amours. LII Tu retrouvais partout la vérité hideuse, Jamais ce qu'ici-bas cherchaient tes vœux ardents, Partout l'hydre éternel qui te montrait les dents ; Et poursuivant toujours ta vie aventureuse, Regardant sous tes pieds cette mer orageuse, Tu te disais tout bas Ma perle est là dedans. LIII Tu mourus plein d'espoir dans ta route infinie, Et te souciant peu de laisser ici-bas Des larmes et du sang aux traces de tes pas. Plus vaste que le ciel et plus grand que la vie, Tu perdis ta beauté, ta gloire et ton génie Pour un être impossible, et qui n'existait pas. LIV Et le jour que parut le convive de pierre, Tu vins à sa rencontre, et lui tendis la main ; Tu tombas foudroyé sur ton dernier festin Symbole merveilleux de l'homme sur la terre, Cherchant de ta main gauche à soulever ton verre Abandonnant ta droite à celle du Destin ! LV Maintenant, c'est à toi, lecteur, de reconnaître Dans quel gouffre sans fond peut descendre ici-bas Le rêveur insensé qui voudrait d'un tel maître. Je ne dirai qu'un mot, et tu le comprendras Ce que don Juan aimait, Hassan l'aimait peut-être ; Ce que don Juan cherchait, Hassan n'y croyait - Chant deuxième Poèmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de MussetA quoi passer la nuit quand on soupe en carême ? Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis. Quels entretiens choisir, honnêtes et permis, Mais gais, tels qu'un vieux vin les conseille et les aime ? RODOLPHE Parlons de nos amours ; la joie et la beauté Sont mes dieux les plus chers, après la liberté. Ébauchons, en trinquant, une joyeuse idylle. Par les bois et les prés, les bergers de Virgile Fêtaient la poésie à toute heure, en tout lieu ; Ainsi chante au soleil la cigale-dorée. D'une voix plus modeste, au hasard inspirée, Nous, comme le grillon, chantons au coin du feu. ALBERT Faisons ce qui te plaît. Parfois, en cette vie, Une chanson nous berce et nous aide à souffrir, Et, si nous offensons l'antique poésie, Son ombre même est douce à qui la sait chérir. RODOLPHE Rosalie est le nom de la brune fillette Dont l'inconstant hasard m'a fait maître et seigneur. Son nom fait mon délice, et, quand je le répète, Je le sens, chaque fois, mieux gravé dans mon coeur. ALBERT Je ne puis sur ce ton parler de mon amie. Bien que son nom aussi soit doux à prononcer, J e ne saurais sans honte à tel point l'offenser, Et dire, en un seul mot, le secret de ma vie. RODOLPHE Que la fortune abonde en caprices charmants Dès nos premiers regards nous devînmes amants. C'était un mardi gras dans une mascarade ; Nous soupions ; - la Folie agita ses grelots, Et notre amour naissant sortit d'une rasade, Comme autrefois Vénus de l'écume des flots. ALBERT Quels mystères profonds dans l'humaine misère ! Quand, sous les marronniers, à côté de sa mère, Je la vis, à pas lents, entrer si doucement Son front était si pur, son regard si tranquille ! , Le ciel m'en est témoin, dès le premier moment, Je compris que l'aimer était peine inutile ; Et cependant mon coeur prit un amer plaisir À sentir qu'il aimait et qu'il allait souffrir ! RODOLPHE Depuis qu'à mon chevet rit cette tête folle, Elle en chasse à la fois le sommeil et l'ennui ; Au bruit de nos baisers le temps joyeux s'envole, Et notre lit de fleurs n'a pas encore un pli. ALBERT Depuis que dans ses yeux ma peine a pris naissance, Nul ne sait le tourment dont je suis déchiré. Elle-même l'ignore, - et ma seule espérance Est qu'elle le devine un jour, quand j'en mourrai. RODOLPHE Quand mon enchanteresse entr'ouvre sa paupière, Sombre comme la nuit, pur comme la lumière, Sur l'émail de ses yeux brille un noir diamant. ALBERT Comme sur une fleur une goutte de pluie, Comme une pâle étoile au fond du firmament, Ainsi brille en tremblant le regard de ma vie. RODOLPHE Son front n'est pas plus grand que celui de Vénus. Par un noeud de ruban deux bandeaux retenus L'entourent mollement d'une fraîche auréole ; Et, lorsqu'au pied du lit tombent ses longs cheveux, On croirait voir, le soir, sur ses flancs amoureux, Se dérouler gaiement la mantille espagnole. ALBERT Ce bonheur à mes yeux n'a pas été donné De voir jamais ainsi la tête bien-aimée. Le chaste sanctuaire où siège sa pensée D'un diadème d'or est toujours couronné. RODOLPHE Voyez-la, le matin, qui gazouille et sautille ; Son coeur est un oiseau, - sa bouche est une fleur. C'est là qu'il faut saisir cette indolente fille, Et, sur la pourpre vive où le rire pétille, De son souffle enivrant respirer la fraîcheur. ALBERT Une fois seulement, j'étais le soir près d'elle ; Le sommeil lui venait et la rendait plus belle ; Elle pencha vers moi son front plein de langueur, Et, comme on voit s'ouvrir une rose endormie, Dans un faible soupir, des lèvres de ma mie, Je sentis s'exhaler le parfum de son coeur. RODOLPHE Je voudrais voir qu'un jour ma belle dégourdie, Au cabaret voisin de champagne étourdie, S'en vînt, en jupon court, se glisser dans tes bras. Qu'adviendrait-il alors de ta mélancolie ? Car enfin toute chose est possible ici-bas. ALBERT Si le profond regard de ma chère maîtresse Un instant par hasard s'arrêtait sur le tien, Qu'adviendrait-il alors de cette folle ivresse ? Aimer est quelque chose, et le reste n'est rien. RODOLPHE Non, l'amour qui se tait n'est qu'une rêverie. Le silence est la mort, et l'amour est la vie ; Et c'est un vieux mensonge à plaisir inventé, Que de croire au bonheur hors, de la volupté ! Je ne puis partager ni plaindre ta souffrance Le hasard est là-haut pour les audacieux ; Et celui dont la crainte a tué l'espérance Mérite son malheur et fait injure aux dieux. ALBERT Non, quand leur âme immense entra dans la nature, Les dieux n'ont pas tout dit à la matière impure Qui reçut dans ses flancs leur forme et leur beauté. C'est une vision que la réalité. Non, des flacons brisés, quelques vaines paroles Qu'on prononce au hasard et qu'on croit échanger, Entre deux froids baisers quelques rires frivoles, Et d'un être inconnu le contact passager, Non, ce n'est pas l'amour, ce n'est pas même un rêve, Et la satiété, qui succède au désir, Amène un tel dégoût quand le coeur se soulève, Que je ne sais, au fond, si c'est peine ou plaisir. RODOLPHE Est-ce peine ou plaisir, une alcôve bien close, Et le punch allumé, quand il fait mauvais temps ? Est-ce peine ou plaisir, l'incarnat de la rose, La blancheur de l'albâtre et l'odeur du printemps ? Quand la réalité ne serait qu'une image, Et le contour léger des choses d'ici-bas, Me préserve le ciel d'en savoir davantage ! Le masque est si charmant, que j'ai peur du visage, Et même en carnaval je n'y toucherais pas. ALBERT Une larme en dit plus que tu n'en pourrais dire. RODOLPHE Une larme a son prix, c'est la soeur d'un sourire. Avec deux yeux bavards parfois j'aime à jaser ; Mais le seul vrai langage au monde est un baiser. ALBERT Ainsi donc, à ton gré dépense ta paresse. O mon pauvre secret ! que nos chagrins sont doux ! RODOLPHE Ainsi donc, à ton gré promène ta tristesse. O mes pauvres soupers ! comme on médit de vous ! ALBERT Prends garde seulement que ta belle étourdie Dans quelque honnête ennui ne perde sa gaieté. RODOLPHE Prends garde seulement que ta rose endormie Ne trouve un papillon quelque beau soir d'été. ALBERT Des premiers feux du jour j'aperçois la lumière. RODOLPHE Laissons notre dispute et vidons notre verre. Nous aimons, c'est assez, chacun à sa façon. J'en ai connu plus d'une, et j'en sais la chanson. Le droit est au plus fort, en amour comme en guerre, Et la femme qu'on aime aura toujours Poèmes de Alfred de MussetCitations de Alfred de Musset Souffrir, Mourir, SourireJe ne vais pas bienJ’ai envie de me faire malJ’ai envie d’aller bienEst-ce vraiment un mal ?Je n’ai plus envie de souffrirMais pour cela je pense mourirMourir pour ne plus souffrirSouffrir de vous voir sourireVous qui souriezA longueur de journéeVoyez-vous a quel point j’ai malMal de ne pas etre normalNormal de ne vouloir que mourirPour enfin être libre, ne plus souffrirSouffrir d’être toujours rabaisséeSouffrir de ne pouvoir remonterRemonter cette pente raideQui chaque jour me rend plus laideLaide de n’avoir jamais appris à sourireSourire, pour vous c’est si facileFacile de ne pas paraître tant fragileFragile, moi je le suis trop je le saisJ’ai mal depuis que tu m’as quittéQuitté pour dieu sait quelle raisonMais dieu existe-t-il vraiment ?La bible a-t-elle tout à fait raison ?Ais-je le droit de souffrir autant ?Autant de ne plus t’avoir auprès de moiMoi qui avait vraiment besoin de toiMoi qui ne vivait qu’à travers toiMais depuis que tu es parti sans moiPlus rien ne vas, j’ai mal, je pleureEt petit à petit, je sais que je meursTout le monde me promet le bonheurMais pour moi, tout ça n’est qu’un leurreJ’ai besoin de ta présence à mes côtésToi qui disais tant m’aimer tu m’as quittéTu es mort un soir de pluieDepuis, jamais plus je n’ai sourisToi qui me manque tellementTu étais mon esperanceL’esperance d’aller mieux, vraimentMais aujourd’hui je n’ai plus aucune chanceTu m’as quitté pour la voix des angesParti ou personne ne te dérangeEst-ce que tu penses encore à moi ?Est-ce que tu rêves encore de moi ?Tu es toujours là, tu me hantes à jamaisJ’aimerais tellement envie de venir vers toiMais je n’aurais jamais, au grand jamaisLe courage de faire un geste comme çaMais je me fais mal, je sais que je ne devrais pasMais c’est plus fort que moi, je n’y arrive pasJe n’arrive pas à m’arrêter mon sang couleJe sens la souffrance me traverser le brasEt je sens le chemin de mon sang qui couleJe mets une bande pour que ça s’arrêteJe me sens vraiment très bêteMais je ne sais plus me contrôlerMais je ne sais plus m’arrêterJ’ai tellement de peine à vivre sans toiPourquoi es-tu parti sans moi ?J’ai besoin d’aide, je le saisIl faut que j’appelle quelqu’unJe ne veux plus souffrir maisJe ne trouve personne, pas unJe vous en supplie aidez-moiJe crie mais personne ne me répondMon amour, mon cœur, j’ai besoin de toiJe crie mais de ma gorge ne sors aucun sonJe n’ai plus envie de vivre, je veux mourirMourir pour ne plus jamais souffrirSouffrir de ne pas t’avoir à mes côtésToi qui disais tant m’aimer toi qui m’as quittéEssayer de sourire me fait souffrirSouffrir ne me donne pas envie de sourireQue faire pour revivre, moi qui aimait la vie ?J’aimais la vie seulement quand tu en faisais partiMaintenant je suis comme dans un long couloirEt dans ce couloir je ne vois rien, il fait noirJe n’en vois pas le bout, je ne vois plus rienSeulement mon désespoir et mon chagrinJe ne veux plus souffrir, je veux juste mourirMourir pour réapprendre à sourire…Syllabation De L'ÉcritSyllabes Hyphénique Souffrir, Mourir, Sourireje=ne=vais=pas=bien 5jai=en=vie=de=me=fai=re=mal 8jai=en=vie=dal=ler=bien 6est=ce=vrai=ment=un=mal 6je=nai=plus=en=vie=de=souf=frir 8mais=pour=ce=la=je=pen=se=mou=rir 9mou=rir=pour=ne=plus=souf=frir 7souf=frir=de=vous=voir=sou=ri=re 8vous=qui=sou=riez 4a=lon=gueur=de=jour=née 6voyez=vous=a=quel=point=jai=mal 7mal=de=ne=pas=e=tre=nor=mal 8nor=mal=de=ne=vou=loir=que=mou=rir 9pour=en=fin=ê=tre=li=bre=ne=plus=souf=frir 11souf=frir=dê=tre=tou=jours=ra=bais=sée 9souf=frir=de=ne=pou=voir=re=mon=ter 9re=mon=ter=cet=te=pen=te=rai=de 9qui=cha=que=jour=me=rend=plus=lai=de 9lai=de=de=na=voir=ja=mais=ap=pris=à=sou=rire 12sou=ri=re=pour=vous=cest=si=fa=ci=le 10fa=ci=le=de=ne=pas=pa=raî=tre=tant=fra=gile 12fra=gi=le=moi=je=le=suis=trop=je=le=sais 11jai=mal=de=puis=que=tu=mas=quit=té 9quit=té=pour=dieu=sait=quel=le=rai=son 9mais=dieu=exis=te=til=vrai=ment 7la=bi=ble=a=tel=le=tout=à=fait=rai=son 11ais=je=le=droit=de=souf=frir=au=tant 9au=tant=de=ne=plus=ta=voir=au=près=de=moi 11moi=qui=a=vait=vrai=ment=be=soin=de=toi 10moi=qui=ne=vi=vait=quà=tra=vers=toi 9mais=de=puis=que=tu=es=par=ti=sans=moi 10plus=rien=ne=vas=jai=mal=je=pleu=re 9et=pe=tit=à=pe=tit=je=sais=que=je=meurs 11tout=le=mon=de=me=pro=met=le=bon=heur 10mais=pour=moi=tout=ça=nest=quun=leu=rre 9jai=be=soin=de=ta=pré=sen=ce=à=mes=cô=tés 12toi=qui=di=sais=tant=mai=mer=tu=mas=quit=té 11tu=es=mort=un=soir=de=pluie 7de=puis=ja=mais=plus=je=nai=sou=ris 9toi=qui=me=man=que=tel=le=ment 8tu=é=tais=mon=es=pe=ran=ce 8les=pe=ran=ce=dal=ler=mieux=vrai=ment 9mais=au=jourd=hui=je=nai=plus=au=cu=ne=chan=ce 12tu=mas=quit=té=pour=la=voix=des=an=ges 10par=ti=ou=per=son=ne=ne=te=dé=ran=ge 11est=ce=que=tu=pen=ses=en=co=re=à=moi 11est=ce=que=tu=rê=ves=en=co=re=de=moi 11tu=es=tou=jours=là=tu=me=han=tes=à=ja=mais 12jaime=rais=tel=le=ment=en=vie=de=ve=nir=vers=toi 12mais=je=nau=rais=ja=mais=au=grand=ja=mais 10le=cou=ra=ge=de=faire=un=ges=te=com=me=ça 12mais=je=me=fais=mal=je=sais=que=je=ne=de=vrais=pas 13mais=cest=plus=fort=que=moi=je=ny=ar=ri=ve=pas 12je=nar=ri=ve=pas=à=mar=rê=ter=mon=sang=coule 12je=sens=la=souf=fran=ce=me=tra=ver=ser=le=bras 12et=je=sens=le=che=min=de=mon=sang=qui=cou=le 12je=mets=u=ne=ban=de=pour=que=ça=sar=rê=te 12je=me=sens=vrai=ment=très=bê=te 8mais=je=ne=sais=plus=me=con=trô=ler 9mais=je=ne=sais=plus=mar=rê=ter 8jai=tel=le=ment=de=pei=ne=à=vi=vre=sans=toi 12pour=quoi=es=tu=par=ti=sans=moi 8jai=be=soin=dai=de=je=le=sais 8il=faut=que=jap=pel=le=quel=quun 8je=ne=veux=plus=souf=frir=mais 7je=ne=trou=ve=per=son=ne=pas=un 9je=vous=en=sup=plie=ai=dez=moi 8je=crie=mais=per=son=ne=ne=me=ré=pond 10mon=a=mour=mon=cœur=jai=be=soin=de=toi 10je=crie=mais=de=ma=gor=ge=ne=sors=au=cun=son 12je=nai=plus=en=vie=de=vi=vre=je=veux=mou=rir 12mou=rir=pour=ne=plus=ja=mais=souf=frir 9souf=frir=de=ne=pas=ta=voir=à=mes=cô=tés 11toi=qui=di=sais=tant=mai=mer=toi=qui=mas=quit=té 12es=say=er=de=sou=ri=re=me=fait=souf=frir 11souf=frir=ne=me=don=ne=pas=en=vie=de=sou=rire 12que=faire=pour=re=vi=vre=moi=qui=ai=mait=la=vie 12jai=mais=la=vie=seule=ment=quand=tu=en=fai=sais=par=ti 13main=te=nant=je=suis=com=me=dans=un=long=cou=loir 12et=dans=ce=cou=loir=je=ne=vois=rien=il=fait=noir 12je=nen=vois=pas=le=bout=je=ne=vois=plus=rien 11seu=le=ment=mon=dé=ses=poir=et=mon=cha=grin 11je=ne=veux=plus=souf=frir=je=veux=jus=te=mou=rir 12mou=rir=pour=ré=ap=pren=dre=à=sou=ri=re 11Phonétique Souffrir, Mourir, Sourireʒə nə vε pa bjɛ̃ʒε ɑ̃vi də mə fεʁə malʒε ɑ̃vi dale bjɛ̃ε sə vʁεmɑ̃ œ̃ mal ?ʒə nε plysz- ɑ̃vi də sufʁiʁmε puʁ səla ʒə pɑ̃sə muʁiʁmuʁiʁ puʁ nə plys sufʁiʁsufʁiʁ də vu vwaʁ suʁiʁəvu ki suʁjea lɔ̃ɡœʁ də ʒuʁnevwaje vuz- a kεl pwɛ̃ ʒε malmal də nə pa εtʁə nɔʁmalnɔʁmal də nə vulwaʁ kə muʁiʁpuʁ ɑ̃fɛ̃ εtʁə libʁə, nə plys sufʁiʁsufʁiʁ dεtʁə tuʒuʁ ʁabεsesufʁiʁ də nə puvwaʁ ʁəmɔ̃teʁəmɔ̃te sεtə pɑ̃tə ʁεdəki ʃakə ʒuʁ mə ʁɑ̃ plys lεdəlεdə də navwaʁ ʒamεz- apʁiz- a suʁiʁəsuʁiʁə, puʁ vu sε si fasiləfasilə də nə pa paʁεtʁə tɑ̃ fʁaʒiləfʁaʒilə, mwa ʒə lə sɥi tʁo ʒə lə sεʒε mal dəpɥi kə ty ma kitekite puʁ djø sε kεllə ʁεzɔ̃mε djø εɡzistə til vʁεmɑ̃ ?la biblə a tεllə tut- a fε ʁεzɔ̃ ?εs ʒə lə dʁwa də sufʁiʁ otɑ̃ ?otɑ̃ də nə plys tavwaʁ opʁε də mwamwa ki avε vʁεmɑ̃ bəzwɛ̃ də twamwa ki nə vivε ka tʁavεʁ twamε dəpɥi kə ty ε paʁti sɑ̃ mwaplys ʁjɛ̃ nə va, ʒε mal, ʒə plœʁəe pəti a pəti, ʒə sε kə ʒə mœʁtu lə mɔ̃də mə pʁɔmε lə bɔnœʁmε puʁ mwa, tu sa nε kœ̃ ləʁəʒε bəzwɛ̃ də ta pʁezɑ̃sə a mε kotetwa ki dizε tɑ̃ mεme ty ma kitety ε mɔʁ œ̃ swaʁ də plɥidəpɥi, ʒamε plys ʒə nε suʁitwa ki mə mɑ̃kə tεllmɑ̃ty etε mɔ̃n- εspəʁɑ̃səlεspəʁɑ̃sə dale mjø, vʁεmɑ̃mεz- oʒuʁdɥi ʒə nε plysz- okynə ʃɑ̃səty ma kite puʁ la vwa dεz- ɑ̃ʒəpaʁti u pεʁsɔnə nə tə deʁɑ̃ʒəε sə kə ty pɑ̃səz- ɑ̃kɔʁə a mwa ?ε sə kə ty ʁεvəz- ɑ̃kɔʁə də mwa ?ty ε tuʒuʁ la, ty mə-ɑ̃təz- a ʒamεʒεməʁε tεllmɑ̃ ɑ̃vi də vəniʁ vεʁ twamε ʒə noʁε ʒamε, o ɡʁɑ̃ ʒamεlə kuʁaʒə də fεʁə œ̃ ʒεstə kɔmə samε ʒə mə fε mal, ʒə sε kə ʒə nə dəvʁε pamε sε plys fɔʁ kə mwa, ʒə ni aʁivə paʒə naʁivə pa a maʁεte mɔ̃ sɑ̃ kuləʒə sɑ̃s la sufʁɑ̃sə mə tʁavεʁse lə bʁae ʒə sɑ̃s lə ʃəmɛ̃ də mɔ̃ sɑ̃ ki kuləʒə mεtz- ynə bɑ̃də puʁ kə sa saʁεtəʒə mə sɑ̃s vʁεmɑ̃ tʁε bεtəmε ʒə nə sε plys mə kɔ̃tʁolemε ʒə nə sε plys maʁεteʒε tεllmɑ̃ də pεnə a vivʁə sɑ̃ twapuʁkwa ε ty paʁti sɑ̃ mwa ?ʒε bəzwɛ̃ dεdə, ʒə lə sεil fo kə ʒapεllə kεlkœ̃ʒə nə vø plys sufʁiʁ mεʒə nə tʁuvə pεʁsɔnə, pa œ̃ʒə vuz- ɑ̃ sypli εde mwaʒə kʁi mε pεʁsɔnə nə mə ʁepɔ̃mɔ̃n- amuʁ, mɔ̃ kœʁ, ʒε bəzwɛ̃ də twaʒə kʁi mε də ma ɡɔʁʒə nə sɔʁz- okœ̃ sɔ̃ʒə nε plysz- ɑ̃vi də vivʁə, ʒə vø muʁiʁmuʁiʁ puʁ nə plys ʒamε sufʁiʁsufʁiʁ də nə pa tavwaʁ a mε kotetwa ki dizε tɑ̃ mεme twa ki ma kiteesεje də suʁiʁə mə fε sufʁiʁsufʁiʁ nə mə dɔnə pa ɑ̃vi də suʁiʁəkə fεʁə puʁ ʁəvivʁə, mwa ki εmε la vi ?ʒεmε la vi sələmɑ̃ kɑ̃ ty ɑ̃ fəzε paʁtimɛ̃tənɑ̃ ʒə sɥi kɔmə dɑ̃z- œ̃ lɔ̃ kulwaʁe dɑ̃ sə kulwaʁ ʒə nə vwa ʁjɛ̃, il fε nwaʁʒə nɑ̃ vwa pa lə bu, ʒə nə vwa plys ʁjɛ̃sələmɑ̃ mɔ̃ dezεspwaʁ e mɔ̃ ʃaɡʁɛ̃ʒə nə vø plys sufʁiʁ, ʒə vø ʒystə muʁiʁmuʁiʁ puʁ ʁeapʁɑ̃dʁə a suʁiʁə…Syllabes Phonétique Souffrir, Mourir, Sourireʒə=nə=vε=pa=bj=ɛ̃ 6ʒε=ɑ̃=vi=də=mə=fε=ʁə=mal 8ʒε=ɑ̃=vi=da=le=bj=ɛ̃ 7ε=sə=vʁε=mɑ̃=œ̃=mal 6ʒə=nε=plys=zɑ̃=vi=də=su=fʁiʁ 8mε=puʁ=sə=laʒə=pɑ̃=sə=mu=ʁiʁ 8mu=ʁiʁ=puʁ=nə=plys=su=fʁiʁ 7su=fʁiʁ=də=vu=vwaʁ=su=ʁi=ʁə 8vu=ki=su=ʁj=e 5a=lɔ̃=ɡœ=ʁə=də=ʒuʁ=ne 7vwa=je=vu=za=kεl=pwɛ̃=ʒε=mal 8mal=də=nə=pa=ε=tʁə=nɔʁ=mal 8nɔʁ=mal=də=nə=vu=lwaʁkə=mu=ʁiʁ 8puʁ=ɑ̃=fɛ̃εtʁə=li=bʁə=nə=plys=su=fʁiʁ 9su=fʁiʁ=dε=tʁə=tu=ʒuʁ=ʁa=bεse 8su=fʁiʁ=də=nə=pu=vwaʁʁə=mɔ̃=te 8ʁə=mɔ̃=te=sε=tə=pɑ̃=tə=ʁεdə 8ki=ʃa=kə=ʒuʁ=mə=ʁɑ̃=plys=lεdə 8lεdə=də=na=vwaʁ=ʒa=mε=za=pʁi=za=suʁiʁə 10su=ʁiʁə=puʁ=vu=sε=si=fa=silə 8fa=silə=də=nə=pa=pa=ʁε=tʁə=tɑ̃=fʁaʒilə 10fʁa=ʒilə=mwaʒə=lə=sɥi=tʁo=ʒə=lə=sε 9ʒε=mal=dəp=ɥikə=ty=ma=ki=te 8ki=te=puʁ=djø=sε=kεllə=ʁε=zɔ̃ 8mε=djø=εɡ=zis=tə=til=vʁε=mɑ̃ 8la=bibləa=tεllə=tu=ta=fε=ʁε=zɔ̃ 8εsə=ʒə=lə=dʁwa=də=su=fʁiʁ=o=tɑ̃ 9o=tɑ̃də=nə=plys=ta=vwaʁ=o=pʁε=də=mwa 10mwa=ki=a=vε=vʁε=mɑ̃bə=zwɛ̃=də=twa 9mwa=kinə=vi=vε=ka=tʁa=vεʁ=twa 8mε=dəp=ɥikə=ty=ε=paʁ=ti=sɑ̃=mwa 9plys=ʁjɛ̃nə=va=ʒε=mal=ʒə=plœ=ʁə 8e=pə=tiapə=ti=ʒə=sε=kə=ʒə=mœʁ 9tulə=mɔ̃=də=mə=pʁɔ=mε=lə=bɔ=nœʁ 9mε=puʁ=mwa=tu=sa=nε=kœ̃=ləʁə 8ʒεbə=zwɛ̃=də=ta=pʁe=zɑ̃=səa=mε=ko=te 10twa=ki=di=zε=tɑ̃=mε=me=ty=ma=ki=te 11ty=ε=mɔʁ=œ̃=swaʁ=də=plɥi 7dəp=ɥi=ʒa=mε=plys=ʒə=nε=su=ʁi 9twa=ki=mə=mɑ̃=kə=tεl=lmɑ̃ 7ty=e=tε=mɔ̃=nεs=pə=ʁɑ̃=sə 8lεspə=ʁɑ̃=sə=da=le=mjø=vʁε=mɑ̃ 8mε=zo=ʒuʁ=dɥiʒə=nε=plys=zo=ky=nə=ʃɑ̃sə 10ty=ma=ki=te=puʁ=la=vwa=dε=zɑ̃ʒə 9paʁ=ti=u=pεʁ=sɔnə=nə=tə=de=ʁɑ̃ʒə 9εsə=kə=ty=pɑ̃sə=zɑ̃=kɔ=ʁəa=mwa 8εsə=kə=ty=ʁεvə=zɑ̃=kɔ=ʁə=də=mwa 9ty=ε=tu=ʒuʁ=la=ty=mə-ɑ̃tə=za=ʒa=mε 11ʒεmə=ʁε=tεl=lmɑ̃=ɑ̃=vi=də=və=niʁ=vεʁ=twa 11mεʒə=no=ʁε=ʒa=mε=o=ɡʁɑ̃=ʒa=mε 9lə=ku=ʁaʒə=də=fεʁəœ̃=ʒεs=tə=kɔ=mə=sa 10mεʒə=mə=fε=mal=ʒə=sε=kə=ʒə=nə=də=vʁε=pa 12mε=sε=plys=fɔʁkə=mwa=ʒə=ni=a=ʁi=və=pa 11ʒə=na=ʁivə=pa=a=ma=ʁε=te=mɔ̃=sɑ̃kulə 10ʒə=sɑ̃s=la=su=fʁɑ̃sə=mə=tʁa=vεʁ=se=lə=bʁa 11e=ʒə=sɑ̃s=lə=ʃə=mɛ̃də=mɔ̃=sɑ̃=ki=kulə 10ʒə=mεt=zynə=bɑ̃də=puʁ=kə=sa=saʁεtə 8ʒə=mə=sɑ̃s=vʁε=mɑ̃=tʁε=bε=tə 8mεʒə=nə=sε=plys=mə=kɔ̃=tʁo=le 8mε=ʒə=nə=sε=plys=ma=ʁε=te 8ʒε=tεl=lmɑ̃də=pεnəa=vi=vʁə=sɑ̃=twa 8puʁ=kwa=ε=ty=paʁ=ti=sɑ̃=mwa 8ʒε=bə=zwɛ̃=dε=də=ʒə=lə=sε 8il=fo=kə=ʒa=pεl=lə=kεl=kœ̃ 8ʒə=nə=vø=plys=su=fʁiʁ=mε 7ʒə=nə=tʁuvə=pεʁ=sɔ=nə=pa=œ̃ 8ʒə=vu=zɑ̃=sy=pli=ε=de=mwa 8ʒə=kʁi=mε=pεʁ=sɔnə=nə=mə=ʁe=pɔ̃ 9mɔ̃=na=muʁ=mɔ̃=kœʁ=ʒεbə=zwɛ̃=də=twa 9ʒə=kʁi=mεdə=ma=ɡɔʁ=ʒə=nə=sɔʁ=zo=kœ̃=sɔ̃ 11ʒə=nε=plys=zɑ̃=vidə=vi=vʁə=ʒə=vø=mu=ʁiʁ 11mu=ʁiʁ=puʁnə=plys=ʒa=mε=su=fʁiʁ 8su=fʁiʁ=də=nə=pa=ta=vwaʁ=a=mε=ko=te 11twa=ki=di=zε=tɑ̃=mε=me=twa=ki=ma=ki=te 12e=sε=je=də=suʁiʁə=mə=fε=su=fʁiʁ 9su=fʁiʁ=nə=mə=dɔnə=pa=ɑ̃=vi=də=suʁiʁə 10kə=fεʁə=puʁ=ʁə=vivʁə=mwa=ki=ε=mε=la=vi 11ʒε=mε=la=visə=lə=mɑ̃=kɑ̃=ty=ɑ̃=fə=zε=paʁ=ti 13mɛ̃tə=nɑ̃=ʒə=sɥi=kɔ=mə=dɑ̃=zœ̃=lɔ̃=ku=lwaʁ 11e=dɑ̃sə=ku=lwaʁ=ʒə=nə=vwa=ʁjɛ̃=il=fε=nwaʁ 11ʒə=nɑ̃=vwapalə=bu=ʒə=nə=vwa=plys=ʁjɛ̃ 9sə=lə=mɑ̃=mɔ̃=de=zεs=pwaʁ=e=mɔ̃=ʃa=ɡʁɛ̃ 11ʒə=nə=vø=plys=su=fʁiʁ=ʒə=vø=ʒys=tə=mu=ʁiʁ 12mu=ʁiʁ=puʁ=ʁe=a=pʁɑ̃dʁə=a=suʁiʁə 8 Commentaires Sur La Poesie14/10/2004 0000Carpe Diemil est magnifique ce poème, s’il raconte un boiut de ta vie jen suis sincerement desolé, sinceres amities15/10/2004 0000Angel-Of-The-DarkOn peut presque dire ca comme ca Poème EspoirPublié le 14/10/2004 1333 L'écrit contient 632 mots qui sont répartis dans 1 strophes. Poete Angel-Of-The-Dark Récompense Texte des commentateurs Mourir pour ne plus me vois m'ouvrir les veines,Me vider de ma peine, de ma haine,Me vider de mon sang,Faire ce que je n'ai jamais osé faire jusqu'à tout joué,Tout misé,Et j'ai tout perdu,Et à présent je n'en peux me vois sauter de mon toit,Mettre fin à ma vie pour veux tu que je continue si tu n'est pas à mes côtés?Tu étais ma raison de vivre, la personne que j'ai le plus pour ne plus souffrir,Voilà comment je vois mon continuer de s'accrocher à la vie?A cette chose aussi pourrit?Tout disparaît et nous ne faisons pas exceptionalors pourquoi continuer sans raison?Moi je lâche prise,Ma vie, moi même, je la bêtises sur ça n'est pas fait blesse, je mens,Mais je me fais du mal à moi ne supporte plus d'être être sans sentiments,Voilà ce que je rêve d'être en ce pour ne plus souffrir,Voilà mon vous dis adieuEt j'espère que sans moi vous vivrez B Posted on Wednesday, 09 April 2008 at 1056 PMEdited on Sunday, 28 January 2018 at 125 PM

poeme je te quitte pour ne plus souffrir